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02 novembre 2022

Étudiant du Cégep à Joliette - reservationweb@lexismedia.ca

Plus de pouvoir pour les pharmaciens

Lettre ouverte

Dans ce deuxième mandat pour M. Legault, nous ne pouvons qu’espérer une restructuration sérieuse du système de santé public au Québec. L’obtention du droit de prescrire pour les pharmaciens communautaires est un des changements qui doit faire partie de la prochaine réforme.

Selon l’ordre des pharmaciens du Québec, un pharmacien est un expert en matière de médicament. Il ou elle doit suivre une formation universitaire afin d’être docteur en pharmacie ou si vous voulez, docteur spécialisé en médication. Le pharmacien est donc le mieux placé pour trouver la thérapie médicamenteuse idéale pour chaque patient. Une fois le diagnostic du médecin posé, il serait donc logique que la tâche de prescrire le médicament adéquat revienne au pharmacien.

Les ajustements de doses et les prescriptions échues font partie du quotidien pour le personnel en pharmacie communautaire. Une communication entre pharmacien, médecin et patient est alors requise, mais peut être longue et occasionner plusieurs pertes de temps pour les spécialistes. Si on se joue ce scénario pour plus d’un patient dans une même journée, on est en mesure d’imaginer la surcharge de travail pour les intervenants médicaux. En plus d’être inefficace, cette méthode ralentie toute la chaine de travail et peut rendre difficile la thérapie du patient. Le pharmacien devrait donc pouvoir juger s’il est nécessaire pour le patient d’être réévalué par son médecin, ou s’il peut represcrire et ajuster les doses lui-même en communiquant avec le médecin au besoin. 

En plus d’être le spécialiste des médicaments, le pharmacien est beaucoup plus accessible qu’un médecin. Dans n’importe quelle pharmacie, il est facile d’obtenir plusieurs conseils santé rapidement. Si les pharmaciens avaient l’autorisation de prescrire, les délais et les inconvénients reliés à la prise de rendez-vous avec un médecin pour un suivi ou un renouvellement de prescription seraient alors évités.

Heureusement, le processus est sur la bonne voie. En effet, les pharmaciens peuvent déjà prescrire pour des conditions de santé mineures comme l’eczéma, les allergies saisonnières ou bien une conjonctivite. Dans le but d’améliorer les soins et les services aux patients ainsi que la fluidité de la chaine de travail dans le milieu médical, les lois sur le droit de prescrire devront évoluer afin d’octroyer aux pharmaciens un plus grand pouvoir d’action.

Émilie Malo

Étudiante au double-DEC en sciences de la nature et musique au Cégep régional de Lanaudière à Joliette

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