23 janvier 2022

Élise Brouillette - ebrouillette@medialo.ca

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©Photo gracieuseté - L'Action

La demeure de Karine Demers où l’on peut voir la porte-moustiquaire rouge qu’elle a personnellement remise en état

En 2018, Karine Demers avait raconté au journal que le propriétaire de la maison, Gilles Marcotte, avec qui elle nourrit une grande relation de proximité, souhaitait lui vendre l’endroit. Il était même prêt à l’attendre. « On a gardé le plan. Il voulait me la vendre et il m’a attendue. Je suis propriétaire de la maison depuis novembre 2019 », annonce-t-elle aujourd’hui.  

En raison de sa condition physique, Karine Demers est entre autres aux prises avec des douleurs chroniques, de la fatigue, des migraines et des brûlures. La demeure, située au bord d’un lac et en pleine nature, est pour elle un havre de paix et de ressourcement. 

Afin d’être viable à long terme, la maison nécessitait des travaux de réfection que Karine Demers n’était pas en mesure de se permettre puisqu’elle ne peut travailler qu’à temps partiel. C’est ainsi qu’elle avait lancé un appel auprès de fournisseurs et de quincailleries de la région dans le but d’obtenir de l’aide pour mieux isoler le bâtiment, changer les portes et les fenêtres ainsi que le revêtement extérieur.  

« Ce que je veux souligner trois ans plus tard, c’est que j’ai bien eu de l’aide. Plusieurs entreprises généreuses m’ont aidée pour l’achat et l’installation de vinyle, l’achat des fenêtres et l’achat du comptoir de cuisine. » 

Karine Demers tient à remercier ceux qu’elle nomme ses anges gardiens et leurs équipes, soit Jonathan Melançon de JMMC Construction, Annie Préville de Préville Portes et Fenêtres, Annie-Eve Larochelle de la quincaillerie Timber Mart et Martyne Robillard de Distribution Straco. « La boucle est bouclée. Il y a eu des imprévus et des surprises et il reste des choses à faire, mais je suis très heureuse de ce qui s’est fait. Ma maison est maintenant chaude et solide. » 

La Rodriguaise a également eu du soutien de sa famille et de celle de son copain pour réaliser d’autres améliorations au sein de la demeure, notamment pour installer des drains et un avaloir afin de dévier l’eau de ruissellement et pour l’ajout d’éclairage. « C’est aussi grâce à leur talent et à leur expertise que le projet a pu se réaliser. Toute cette aide, c’est merveilleux, je leur dois beaucoup. Dans le fond, on transforme un chalet en maison. C’est devenu mon petit nid douillet. » 

Karine Demers confie que son état de santé est stable, mais qu’il demeure fragile. « Mon corps ne peut pas se permettre de vivre quelque pression que ce soit, mais je reste optimiste. Tout ce qui m’arrive avec la maison et mon copain, c’est un baume de douceur. Je m’applique à prendre soin de moi. Je marche, je médite. J’ai un bel avenir si je suis prudente, j’ai appris de la vie et des difficultés desquelles j’ai eu à me relever. Le rire est aussi pour moi un moyen de gérer les choses. J’ai fait le choix d’être positive, d’être plus aimante envers moi-même et de prendre soin de ma santé. » 

Elle souligne qu’être si bien entourée l’aide à rester forte. « Ça fait toute la différence. » Karine Demers continue aussi de travailler à temps partiel avec des enfants, un emploi qui lui permet de faire le plein d’amour. 

Lors de sa rencontre avec L’Action en 2018, Karine Demers avait dévoilé que l’art et l’artisanat lui permettaient de s’évader. En rénovant sa maison, cette dernière a continué de développer ses talents manuels. En effet, elle a commencé à restaurer des meubles, comme une porte-moustiquaire et une penderie. « On a redonné de la noblesse à cette antiquité. Je suis très fière de nous! Le résultat est unique, c’est bon pour l’environnement et cela permet d’économiser », conclut-elle.