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03 août 2021

Jason Joly - jjoly@medialo.ca

Le grand saut pour André Malo

Programme « Rêve d’un jour »

André Malo

©Photo gracieuseté - L'Action

André Malo est l’heureux gagnant de sa résidence sur le chemin du Golf pour le programme « Rêve d’un jour ».

Grâce au programme « Rêve d’un jour » créé par les Habitations Bordeleau, le résident André Malo a pu réaliser son plus grand rêve. Cet été, il a exécuté le saut en parachute qu’il espérait faire depuis longtemps à l’école de parachutisme Voltige, et ce accompagné par l’un de ses petits-fils.

Des rêves réalisés chaque année

Le programme « Rêve d’un jour » a été créé il y a quatre ans. Tous les résidents des cinq habitations de la famille Bordeleau peuvent y participer et un gagnant est choisi pour chaque résidence. Ainsi, cinq gagnants voient leur rêve se réaliser chaque année. Pour participer au programme, tous doivent remplir un formulaire dans lequel ils décrivent en détail leur rêve. Un comité composé de membres de l’administration et des responsables des loisirs analyse les documents.

Selon Élise Dupuis, coordonnatrice aux loisirs et milieu de vie, plusieurs critères influencent le choix du comité soit l’« originalité », « les conditions médicales des résidents » ou « la faisabilité ». La pandémie a beaucoup limité la capacité des organisateurs à accomplir les désirs de leurs résidents. Un dernier point est le budget puisque l’argent permettant de financer le rêve vient de la Fondation Famille Bordeleau. Ainsi, parfois, les organisateurs doivent refuser des rêves un peu trop coûteux comme une croisière en Alaska. La plupart du temps, les organisateurs parviennent à réaliser les rêves qui peuvent être une séance de spa ou de magasinage tout comme une journée au Kinadapt à Rawdon pour y faire du traineau à chiens.

Se préparer pour le jour J

L’annonce aux gagnants peut prendre un certain temps puisque les organisateurs doivent faire les démarches requises d’abord. Pour le rêve d’André Malo, les responsables des loisirs ont dû contacter le centre Voltige à Notre-Dame-de-Lourdes. Élise Dupuis raconte qu’elle a tenté d’organiser un saut en tandem avec Guillaume Lemay-Thivierge, le fondateur de cette école, mais l’artiste avait déjà un tournage de prévu cette journée.

La bonne nouvelle a été annoncée à André Malo en 2020. « Il était très émotif. Il était vraiment content », se rappelle Élise Dupuis. Le résident a annoncé la nouvelle à sa famille et l’un de ses petits-fils s’est porté volontaire pour faire le grand saut lui aussi.

Toutefois, à cause de la pandémie, le saut a été reporté en 2021. Au début du mois de juin, M. Malo a été averti que l’activité était finalement planifiée le 13 juin. « Pendant ces deux semaines, je naviguais dans toutes sortes d’émotions. Parfois, je me demandais pourquoi je voulais faire cela », explique le résident. Celui-ci révèle avoir le vertige : « Monter sur un balcon au 6e étage, c’est ma limite. »

Puis, le jour J est arrivé et André Malo a été reconduit à l’école Voltige où il a été formé et habillé pour le saut. Son petit-fils sur les talons, André Malo a monté dans l’avion et a sauté sous le regard de quelques membres de sa famille. « J’étais craintif, mais, une fois en chute libre, je n’ai même pas eu le vertige. C’est une sensation grisante. […]C’était une belle aventure, mais je voulais aussi me lancer ce défi pour aller au-delà de mes limites. »

M. Malo était particulièrement fier que l’un de ses petits-fils ait proposé de se parachuter avec lui. « Ça lui a fait vraiment plaisir et nous aussi puisque nous trouvions vraiment touchant que l’un de ses petits-enfants puisse sauter avec lui », indique Élise Dupuis. « C’est sûr que pour un grand-père, c’est quelque chose d’extraordinaire », ajoute le résident.

André Malo est très satisfait de la journée que lui a offert le programme « Rêve d’un jour ». Il est fier d’avoir accompli ce rêve et ce défi qu’il s’était fixé, mais il dit ne pas l’avoir fait pour lui seul : « Je veux par cela démontrer que ce n’est pas parce que nous sommes des personnes âgées, que nous n’avons pas de rêves. » Ainsi, il veut sensibiliser les personnes de son âge et partager le message qu’ils peuvent continuer à rêver : « Rêver, c’est d’être vivant. »

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