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Des groupes d’opposition au projet minier de Haute-Matawinie se mobilisent
Mobilisation Matawinie
©Photo gracieuseté - Association pour la protection du lac Taureau - L'Action
Mobilisation Matawinie Ekoni Aci veut protéger le territoire du Nitaskinan.
Depuis que le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques a donné son feu vert au projet minier de Haute-Matawinie, plusieurs voix s’élèvent. De nombreux groupes de cette région manifestent contre les effets qui, selon eux, seront potentiellement dangereux sur l’environnement.
Le groupe Mobilisation Matawinie Ekoni Aci, collectivement avec le Collectif Mashk Assi, la Coalition des peuples autochtones et le groupe Otcek, a publié un message et une vidéo à l’attention des opposants aux différents projets et à la population. Dans celui-ci, ils font mention de la mine à ciel ouvert imaginée par Nouveau Monde Graphite. D’autres compagnies ou projets sont identifiés, comme celui de Métaux BlackRock inc. qui désire exploiter un gisement situé dans la municipalité de Chibougamau afin d’y extraire du minerai de fer-vanadium. « Les minières prétendent faire des feux sans cendres, sans chaleur, sans tisons! Elles nous jettent de la poudre aux yeux! », disent les groupes dans le message qu’ils ont publié sur Facebook.
©Photo gracieuseté - Association pour la protection du lac Taureau - L'Action
Les manifestants s’inquiètent des conséquences des rejets de la mine sur l’environnement.
Les différents groupes ont comme désir de protéger les territoires sur lesquels se déroulent les projets miniers. Mobilisation Matawinie regroupe des manifestants autochtones et allochtones qui veulent défendre le Nitaskinan, un territoire ancestral sur lequel vivent des Atikamekw. « Nouveau Monde Graphite affirme pouvoir contrôler le feu de sa mine sur le Nitaskinan, mais ses cendres s’envoleront dans l’air, ses flammes se propageront dans la terre, elle nous brûlera », indique le regroupement au début de leur message.
Quant au projet de Métaux BlackRock, les opposants redoutent qu’il ne nuise aux terres du Nitassinan, un autre espace occupé par des communautés des Premières Nations.
Pour l’instant, les groupes d’opposition n’ont pas annoncé qu’ils manifesteraient sur l’un des sites miniers, mais leur lettre indique clairement qu’ils sont déterminés à contrer ces nombreux projets afin de « stopper l’écocide ».
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