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25 mai 2021

Communiqué L'Action - infolanaudiere@medialo.ca

Le syndicat dénonce un lock-out illégal à la cimenterie de Joliette

Cimenterie Ash Grove

Lockout cimenterie

©Photo gracieuseté - L'Action

Les négociations devaient reprendre aujourd’hui entre les deux parties.

CONFLIT DE TRAVAIL. Alors que les 154 syndiqués de la cimenterie Ash Grove de Joliette ont été mis en lock-out sans avertissement samedi dernier, le syndicat Unifor dénonce les actes d’intimidation de l’employeur, alors que le droit de déclencher un conflit n'est pas acquis.

En effet, la convention collective des membres de la section locale 177 d’Unifor arrive à échéance ce samedi 29 mai. « Il s'agit d'un lock-out illégal. C'est à l'expiration de la convention collective, soit samedi prochain, qu'un conflit de travail pourra être légalement déclenché. C'est surtout une très mauvaise idée à la veille d'un blitz de négociation qui doit avoir lieu cette semaine. C'est un mauvais message à envoyer à un moment aussi déterminant », déplore Daniel St-Pierre, représentant national d'Unifor dans le dossier.

 

Selon le syndicat, l'employeur argumente que des actes de vandalisme et de sabotage sont à l'origine de son geste. Pourtant du côté syndical, les représentants n'ont aucune connaissance de tels agissements et en aucun cas ils ne cautionneraient des actes illégaux. « Une négociation, ça ne se règle nulle part ailleurs qu'à une table de négociation. C'est le message que nous voulons passer aujourd'hui. Toute cette escalade ne vise qu'à intimider les travailleurs et travailleuses, mais ça ne fonctionnera pas », avertit le représentant syndical. Le Journal L’Action a tenté, en vain, de joindre la cimenterie Ash Grove afin de faire la lumière sur cette situation. Pour l’heure, l’entreprise semble injoignable, alors que les numéros affichés sur son site Internet ne sont plus en service.

 

Contexte difficile

La négociation se déroule depuis des mois maintenant dans un contexte où l'employeur a aussi annoncé vouloir fermer deux de ses quatre fours au motif de faible rendement financier. « En fait, Ash Grove considère ne pas faire assez d'argent, malgré qu'il en fasse, ce n'est pas assez », explique M. St-Pierre.

Déjà, le 19 mai dernier, le Tribunal administratif du travail donnait raison au Syndicat qui avait déposé une demande d'ordonnance de sauvegarde argumentant que l'Employeur s'adonnait à des actes d'entrave et d'ingérence dans les affaires syndicales lors de la négociation.

 

Sur un total de 154 syndiqués affectés à la production et dans les bureaux que compte l'usine, une centaine d'entre eux perdraient leur emploi à la fermeture des deux fours. De nombreux points sont en litige dans les négociations dont notamment :

•Les droits de rappel et les mécanismes entourant l'indemnité de licenciement;

•Le nombre de personnes pour opérer dans la production et les bureaux alors que l'employeur veut sous-traiter de nombreux emplois faisant partie de l'accréditation;

•L'organisation du travail (description de tâches, prise de vacances, horaire, etc.).

 

Alors que les négociations entre les deux parties devaient reprendre le 25 mai, le syndicat Unifor a préféré ne pas émettre davantage de commentaires pour le moment.

Commentaires

27 mai 2021

Jean-Pierre Malo

C’est clair, l’employeur américain a violé ou s’est foutu des lois du travail au Québec en déclenchant un lock-out en pleine convention collective et qui plus est en pleine négociation de bonne foi. La population joliettaine se doit d’appuyer les travailleurs de la,cimenterie d’Ash Grove, qui a utilisé des moyens peu civilisés pour faire connaître ses revendications.

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