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Une manifestation pour la justice sociale et climatique
Mouvement Fridays for Future
©(Photo gracieuseté)
Une dizaine d’organismes membres du MÉPAL ont envoyé leurs revendications aux députés de la région.
Partout au Québec, des actions étaient prévues pour marquer la Journée mondiale d’action pour la justice climatique du 19 mars, en réponse à l’appel global lancé par le mouvement Fridays for Future. La Coalition étudiante pour un virage environnemental et social (CEVES) et le Mouvement d’éducation populaire et d’action communautaire du Québec (MÉPACQ), ont notamment participé à ce mouvement.
Ces mobilisations locales ont soutenu que les ravages sociaux et économiques causés par la pandémie doivent être réparés en investissant massivement dans les services publics et les programmes sociaux et en protégeant dès maintenant les citoyens contre la crise climatique qui pointe à l’horizon.
La demande d’une transition juste et verte par des mesures concrètes, comme l’abandon de tout projet extractiviste et le rejet de l’austérité, se voulait au coeur de la mobilisation.
Dans la région de Lanaudière, le MÉPAL a lancé une tournée des députés afin de revendiquer l’urgence d’agir pour la justice climatique et sociale auprès des élus.
Le projet de mine à ciel ouvert de Nouveau Monde Graphite et des coupes forestières massives sont des exemples d’enjeux climatiques et sociaux qui ont été dénoncés lors de cette journée de mobilisation.
Une dizaine d’organismes membres du MÉPAL ont envoyé leurs revendications aux députés de la région. Une quinzaine de personnes se sont également réunies devant le bureau du député de Joliette, Gabriel Ste-Marie, afin de manifester publiquement.
« La crise de la Covid-19 a mis en lumière les terribles inégalités qui traversent nos sociétés et les grandes failles dans notre modèle économique, qui détruit la Terre et le tissu social. À la veille du budget gouvernemental, ce n’est plus possible de regarder ailleurs ou de lancer de belles promesses vides, il est temps d’agir! Il est incontournable de retisser notre filet social et de garantir un avenir où le bien-être des communautés et des écosystèmes est au coeur des décisions politiques», a terminé Valérie Lépine du Mouvement d’éducation populaire et d’action communautaire du Québec (MÉPACQ).
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