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15 janvier 2021

Saint-Jean-de-Matha maintient son taux de taxation pour 2021

Une hausse du compte de taxes est tout de même à prévoir

Martin Rondeau

©(Photo gracieuseté)

Le maire de Saint-Jean-de-Matha, Martin Rondeau.

Comme la plupart des municipalités de la région, Saint-Jean-de-Matha emboite le pas et maintient son taux de taxation inchangé pour 2021. L’administration du maire Martin Rondeau présente également un budget en hausse de 10% par rapport à l’an dernier assorti d’investissements de plus de 21M$ sur trois ans. 

C’est le 16 décembre dernier que les élus mathalois ont procédé à l’adoption du 4e budget de l’administration Rondeau, un budget total de près de 8,7M$. Malgré la volonté des élus de maintenir le taux de taxation au niveau de 2021 afin de ménager les effets de la pandémie sur les finances des contribuables de Saint-Jean-de-Matha, ces derniers risquent malgré tout de voir leur compte de taxes augmenter quelque peu vu l’entrée en vigueur du nouveau rôle d’évaluation pour les années 2021-2022 et 2023.  

L’évaluation fiscale totale de la municipalité a augmenté de plus de 80M$ et selon les données de la municipalité, cette nouvelle évaluation foncière représenterait une hausse annuelle d’environ 145$ pour une maison de valeur moyenne (203 228$) desservie et 140$ pour une même maison non desservie. Il faut ajouter à cette hausse, l’augmentation de certains tarifs. Ainsi, le tarif annuel pour la gestion des matières résiduelles passe de 136$ à 167$ par unité résidentielle. Conséquence directe de la pandémie et du télétravail, le volume de matière résiduel a grandement augmenté en 2020, ce qui explique, selon le maire, la hausse des coûts de gestion des déchets. Le tarif des égouts et celui de l’aqueduc du village demeurent inchangés, respectivement à 75$ et 125$ par année, par unité de logement. Le tarif de l’aqueduc Belle-Montagne passe quant à lui de 300$ à 440$ par année. Cette hausse est justifiée par la réfection du réseau d’aqueduc en question.  

Sur le plan strictement budgétaire, la municipalité a perçu des revenus de plus de 7,8M$. De ces revenus, 72% proviennent de la taxation et des tarifs pour les services municipaux. Sur le plan des dépenses, les affectations, le transport routier et la sécurité publique demeurent les principaux postes budgétaires avec respectivement 21%, 17% et 16% des dépenses totales. Le financement de la dette occupe quant à lui 3% du budget. On note également des augmentations significatives de certains postes budgétaires dont l’urbanisme et la mise en valeur du territoire ainsi que les Loisirs et la Culture qui ont vu leur budget respectif augmenter de 62% et 26%. Selon le maire Rondeau, la hausse au niveau de l’urbanisme s’explique par le développement de certains secteurs résidentiels ainsi que par la poursuite des travaux d’harmonisation du plan d’urbanisme avec le schéma d’aménagement de la MRC. Concernant les loisirs et la culture, la hausse s’explique par l’embauche d’une ressource supplémentaire et la mise en place d’activités supplémentaires.  

21M$ en investissements sur trois ans 

Dans son plan triennal d’immobilisation, la municipalité prévoit de nombreux investissements au cours des prochaines années dont une partie importante sera financée via diverses subventions gouvernementales. Pour 2021, on note, entre autres, la réfection de la seconde phase de la rue des Cèdres-du-Liban, l’acquisition du presbytère, l’acquisition de l’immeuble situé sur le site de la future caserne d’incendie et la réalisation d’une étude de faisabilité pour la construction d’un Skate Park. Il s’agit d’un investissement total de 1,5M$ pour cette année. 

Pour 2022, certains projets majeurs dont la réfection du tronçon urbain de la 131 ainsi que la construction de la nouvelle caserne sont prévus. Les travaux sur la 131 devraient s’élever à plus de 7M$ alors que la construction de la nouvelle caserne est estimée à 4,3M$. M. Rondeau souligne que des discussions sont actuellement en cours afin d’obtenir diverses subventions pour amortir le coût de ces deux projets.  

 

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