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18 novembre 2020

Communiqué L'Action - infolanaudiere@medialo.ca

Climat: nécessité d’écouter la science

Mouvement d’éducation populaire autonome de Lanaudière (MÉPAL)

MÉPAL

©(Photo gracieuseté) - L'Action

Des manifestants devant le bureau de circonscription du premier ministre Legault à L’Assomption.

Le MÉPAL, avec ses alliés régionaux tels que le Comité environnement étudiant Joliette, participe à une journée d’actions visant à demander au gouvernement d’accorder autant de valeur au savoir scientifique concernant la crise environnementale qu’à celui entourant la crise sanitaire causée par la COVID-19. Les dix autres tables régionales membres du Mouvement d’éducation populaire et d’action communautaire du Québec (MÉPACQ) se mobilisent également pour visiter plus de 40 bureaux de députés de la CAQ.  

« Si le gouvernement du Québec a été capable d’écouter les experts scientifiques et de réagir rapidement pour protéger la population contre une menace dont il a pris connaissance il y a moins d’un an, pourquoi peine-t-il autant à écouter la même communauté scientifique qui sonne l’alerte depuis des années sur les effets dévastateurs du réchauffement planétaire? » demande Jessica Lambert du MÉPAL.  

Pour souligner cette incohérence, le MÉPAL et le Comité environnement étudiant Joliette se sont rendus le 16 novembre – en respectant les règles de distanciation – aux bureaux du premier ministre François Legault à L’Assomption afin de lui rappeler que la crise environnementale est étudiée et documentée depuis déjà plusieurs décennies, entre autres par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), un organisme onusien, et qu’un consensus clair à son sujet existe : les activités humaines sont responsables du réchauffement planétaire dont les impacts sur nos vies ne cessent de croître. « Dans Lanaudière, nous demandons la mise en place de cibles annuelles de réduction de gaz à effet de serre qui forcent l’atteinte de la carboneutralité d’ici 2030 ainsi que la ratification des 8 aires protégées en attente, soit celles du Lac-Troyes, du Lac-Némiscachingue, de la Station-de-Biologie-des-Laurentides, de Raimbault-Piton, du Lac-Collin, de Basilières-Kaël, des Sept-Chutes et de la Forêt-Ouareau afin de protéger le territoire et de réduire l’impact des changements climatiques et de la fragmentation des habitats » explique Alexandre St-Pierre du Comité environnement étudiant Joliette.  

Selon l’organisme, les mesures « radicales » demandées par le MÉPACQ et ses membres – dont le MÉPAL et le Comité environnement étudiant Joliette - ne sont rien d’autre que les mesures mises de l’avant par la communauté scientifique. Abandon des combustibles fossiles, reforestation massive, mise de côté du modèle capitaliste, transition écologique porteuse de justice sociale, alimentation de proximité. « Depuis des mois qu’on nous martèle l’importance de faire des choix basés sur la science, de penser au bien commun et aux personnes les plus vulnérables. Peut-on s’attendre à la même proactivité de la part de notre gouvernement en regard de la crise environnementale? », demande Éléonore Douville.  

Le MÉPAL dit espérer que les outils d’éducation populaire autonome partagés avec les élus des quatre coins du Québec contribueront à les sensibiliser à l’importance d’écouter la science pour faire face à la crise environnementale qui menace les conditions de vie des Québécois tout aussi gravement que la crise sanitaire de la COVID-19. 

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