05 novembre 2020

Élise Brouillette - ebrouillette@medialo.ca

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©Capture d'écran - L'Action

Élisabeth Brière, secrétaire parlementaire de la ministre du Développement économique et des Langues officielles, lors de la rencontre virtuelle du 5 novembre.

Mis en place par le gouvernement du Canada en collaboration avec le Réseau des SADC et CAE, le FARR-PDC a permis d’aider les petites entreprises en région, touchées par la COVID-19, qui n’étaient pas admissibles aux autres programmes du gouvernement.

Pour Lanaudière, du 1er juin au 31 août, 3 143 413 $ ont été versés rapidement à 143 entreprises et 11 projets collectifs.

Chantal Bruneau, présidente de la SADC Matawinie, a remercié le gouvernement fédéral et Développement économique Canada pour la mise en place rapide de mesures efficaces. « Nous travaillons tous ensemble pour que les entreprises gardent confiance. »

Avec la situation actuelle qui évolue rapidement et devant cette livraison efficace du FARR par les SADC, Élisabeth Brière annonce des investissements supplémentaires du gouvernement du Canada de 1,06 M$ aux SADC de la région. Plus précisément, les SADC Matawinie, D’Autray-Joliette et Achigan-Montcalm pourront compter chacune sur 352 039 $ de Développement économique Canada pour les régions du Québec (DEC). Le soutien financier additionnel accordé dans le cadre du FARR 2.0 viendra en aide plus précisément aux entreprises les plus touchées par la crise actuelle.

Lors de la rencontre virtuelle, Mme Brière a souligné le service de qualité proposé par les SADC de Lanaudière. 

« L’économie en région a connu une situation difficile. La deuxième phase du Fonds vise à investir de façon durable dans la vitalité des régions », a-t-elle déclaré.

Pour plus d’information, les entrepreneurs sont invités à contacter leur SADC ou CAE. Pour trouver la SADC ou le CAE de sa région : sadc-cae.ca.

Rappelons que ces investissements régionaux font suite à l’annonce effectuée le 2 octobre dernier par l’honorable Mélanie Joly, de l’ajout de 600 M$ pour l’ensemble du Canada, dont 23,3 M$ pour les SADC et les CAE du Québec.

Témoignage

Lors de la rencontre, Guy Bénard, copropriétaire avec Nancy Perreault du Bistro La Belle excuse à Joliette, a témoigné des défis des derniers mois et de l’apport de l’aide reçue par la SADC de D’Autray-Joliette. M. Bénard a souligné que La Belle excuse, c’est habituellement 85 places en salle à manger avec 55 places supplémentaires en été grâce aux terrasses. Le Bistro compte sur 13 employés.

La Belle Excuse a fermé ses portes du 17 mars au 5 mai, puis a mis en place un menu pour emporter dans le but de conserver ses employés, d'assurer un service à sa clientèle et de générer un certain revenu pour assumer ses frais fixes. « On a été pris au dépourvu en mars avec la fermeture des salles à manger et actuellement, il y a de nouveaux défis. Ce n’est pas évident d’y voir clair et de prendre les bonnes décisions. On a besoin d’être bien accompagnés. » La Belle excuse a pu rouvrir ses portes le 25 juin avec 60 places assises, soit 42 % de sa capacité, avant que Joliette ne tombe en zone rouge. Le Bistro a toutefois perdu deux de ses employés en raison des programmes avantageux tels la PCU.

Grâce à l’aide reçue de la SADC de D’Autray-Joliette, La Belle excuse a pu mettre à jour son site internet en y intégrant de nouvelles fonctionnalités. Le site est plus convivial pour les appareils mobiles. Également, le Bistro propose maintenant un menu en format numérique à l’intérieur du restaurant afin de réduire les manipulations. Advenant que les salles à manger ne puissent rouvrir, le 4 décembre, La Belle excuse relancera son offre pour emporter avec possibilité de commandes en ligne, en lien direct avec le centre des commandes et la comptabilité du restaurant. « L’aide que nous avons reçue représente de 50 % à 75 % des coûts de ce projet. Nous ne l’aurions pas fait sans cette aide. C’est un contexte difficile pour investir dans l’amélioration des technologies sans en connaître le résultat. » Les ventes de La Belle excuse en 2020 correspondent à la moitié de celles de 2019. « On ne pourrait pas faire trois ans comme ça. »