Quel impact la Covid-19 a-t-elle eu en octobre sur nos grandes entreprises québécoises?

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©Photo: Despositphotos

La première vague de Covid-19 vient à peine de s’estomper que la deuxième frappe le Québec de plein fouet en ce début de mois d’octobre.

La première vague de Covid-19 vient à peine de s’estomper que la deuxième frappe le Québec de plein fouet en ce début de mois d’octobre. L’impact est énorme, dévastateur. L’implantation de zones rouges un peu partout au Québec pendant une période de 28 jours (jusqu’à maintenant) anéantit presque tous les efforts de relance économique d’un bon nombre d’entreprises québécoises. Qu’elles soient une chaîne de cinéma, une chaîne de vêtements pour femmes de toutes les tailles ou bien une clinique d'esthétique fondée au Québec, la plupart de nos fleurons québécois vivent durement la pandémie mondiale qui n’a pas encore cessé ses terribles ravages et ses contrecoups encore plus monstrueux.

Des entreprises solidaires malgré tout

Les entrepreneurs doivent rester soudés, s’entraider, faire preuve de résilience, de flexibilité et de courage, et surtout espérer que tout cela demeurera suffisant et que les jours sombres finiront par disparaître. Le constat est donc noir pour la plupart des entreprises québécoises, mais pas au même degré. Certaines d’entre elles maintiennent la tête hors de l’eau grâce au télétravail et à leur statut de travail essentiel. D’autres ont carrément dû déclarer forfait et ont annoncé une fermeture définitive. Malgré l’annonce d’appuis financiers considérables de la part des gouvernements du Québec et du Canada ainsi que le prolongement du délai pour produire les demandes de crédits d’impôt, certaines redoublent d’ardeur et d’ingéniosité pour garder le cap devant l’instabilité, et ce même si les dépenses liées principalement aux loyers et aux salaires des employés sont plus grandes que les revenus.

Adaptations sanitaires

Évidemment, l’obligation de respecter les nouvelles mesures sanitaires bouscule les habitudes de plusieurs milliers d’entreprises d’ici. Cela va au-delà du fait de privilégier le plus possible le télétravail. Dans les commerces, les entreprises doivent s’assurer que les employés conservent la distanciation sociale entre eux et qu’ils s’assurent que les clients l’appliquent tout autant. Ils doivent procéder à des changements dans l’aménagement de l’établissement et restreindre le nombre de clients pouvant entrer en même temps dans le magasin. Elles doivent débourser pour des masques et des gels désinfectants. Elles doivent organiser dans leur horaire l’entretien supplémentaire des surfaces touchées fréquemment. Avec toutes ces contraintes, les gestionnaires d’entreprises doivent constamment s’interroger, penser à de nouvelles façons de faire telles que privilégier un service de vente en ligne.

Ne plus minimiser les risques de crise

Selon un sondage mené par la firme Léger une semaine après l’éclatement de la crise en mars, plus de 65% des patrons d’entreprises d’ici n’étaient pas outillés pour faire face à la crise. Dorénavant, ils n’auront pas le choix de faire preuve de plus de prévoyance pour pallier les futures crises planétaires.