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21 octobre 2020

Un peu d’empathie et de culpabilité

Lettre ouverte

Malheureusement, il est encore difficile pour bien des gens d’accepter la différence comme celle des peuples autochtones dont Joyce Echaquan fait partie.

Récemment, des dizaines de personnes se sont réunies devant l’hôpital de Joliette afin de rendre hommage à Joyce Echaquan, cette mère attikamek de sept enfants. La mort de cette femme, dont tout le monde se dit triste et dévasté, a quand même démontré qu’à cause de préjugés, le personnel soignant s’est accordé le droit d’insulter, de faire des commentaires dégradants et méprisants en plus de ne pas lui prodiguer les soins nécessaires à sa survie.

On peut affirmer que ces soignants ont été agacés par la différence de couleur de peau et se sont permis de porter préjudice à Joyce Echaquan. Nous devrions ressentir davantage de culpabilité face à la situation des peuples autochtones dont nous sommes responsables, tenter de les aider de toutes nos forces et réparer nos erreurs. Ces soignants ont adopté le comportement contraire.

Saviez-vous que la définition de société est « ensemble d'êtres humains vivant en groupes organisés »? Alors pouvons-nous enfin faire preuve d’humanisme et laisser les préjugés de côté comme ceux qui ont provoqué l’horrible sort à Joyce Echaquan et offrir réparation aux peuples autochtones? Il est aussi primordial que les soignants impliqués dans ce drame soient punis.

Éloïse Lafleur

Étudiante en arts, lettres et communication au Cégep régional de Lanaudière à Joliette

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