Tribune libre
Retour21 octobre 2020
La détresse émotionnelle : une réalité à ne pas négliger
Lettre ouverte
En essayant de faire le bien, on ne cause que plus de mal sur la santé mentale (« Deuxième vague et raz-de-marée de détresse chez les jeunes », Le Devoir, 15 octobre 2020) des jeunes qui vont vivre la deuxième vague de plein fouet.
Malgré le fait que le ministre François Legault fait tout son possible pour protéger la population québécoise du fameux virus appelé COVID-19 en instaurant de nombreuses mesures de confinement et en annulant des activités parascolaires. Celui-ci oublie l’impact que de telles mesures ont sur la santé mentale et particulièrement celle de la jeunesse. Les propos de la psychologue Catherine Serra Poirier sont criants de vérité sur la situation actuelle « C’est comme si on disait que les besoins en santé mentale sont moins importants que les besoins en santé physique. »
Une étude prévisionnelle effectuée par des chercheurs de l’Université de Toronto a démontré une hausse de 418 à 2114 cas de suicide lié à la pandémie. Cette étude prouve à quel point, la santé mentale est à prendre en considération dans sa fragilité face à autant de changement aussi intense.
En agissant de cette manière, le gouvernement ne contribue pas au maintien d’une santé mentale saine chez les adolescents, qui représentent l’avenir de demain.
Océane Serre
Étudiante en Art, Lettres et Communication : option cinéma au Cégep de Lanaudière à Joliette
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