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21 octobre 2020

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Lettre ouverte

En acceptant la décision de retirer le nom de Sir John A. Macdonald de l’établissement de la faculté de droit («L’université Queen’s retire le nom de John A. Macdonald», La Presse, 19 octobre 2020), l’Université Queen’s, situé à Kingston, permet aux étudiants d’ethnies diverses de se sentir davantage à leur place au sein de cette communauté universitaire.

John A. Macdonald, Premier ministre du Canada de 1867 à 1873 et de 1878 à 1891, est reconnu pour de nombreuses choses, notamment pour avoir participé activement à la mise en place du système de pensionnats autochtones. Les enfants étaient enlevés à leur communauté et envoyés dans des écoles chrétiennes, partout à travers le pays, dans le but d’être assimilé à la société canadienne. Les peuples autochtones en vivent encore les séquelles aujourd’hui. Plusieurs en ont oublié leur langue, leurs traditions, leur religion et bien plus qu’il n’est possible d’imaginer. Afficher un nom comme John A. Macdonald sur un établissement universitaire revient donc, en quelque sorte, à promouvoir et encourager l’assimilation culturelle qu’ont subie les Autochtones. Cet homme fait bien partie de l’histoire du Canada et il ne faut pas s’en cacher. Cependant, il faut cesser de le glorifier sous prétexte qu’il est l’un des principaux Pères de la Confédération.

«Ce qui a été clairement démontré lors de nos consultations, c'est que le nom Macdonald envoie un message contradictoire qui interfère avec les valeurs et les aspirations de la faculté de droit actuelle» («L’université Queen’s retire le nom de John A. Macdonald», La Presse, 19 octobre 2020). Voilà ce que dit Patrick Deane, recteur de l’Université de Kingston, concernant le changement de nom de la faculté. L’Université prône l’inclusion de tous et non pas l’assimilation culturelle, la maltraitance et la torture. Retirer le nom de John A. Macdonald est donc effectivement un choix judicieux.

Ça a commencé avec le déboulonnage de la statue de John A. Macdonald à Montréal et maintenant son nom est retiré d’un établissement universitaire. Chose certaine, une réforme est en branle concernant la glorification de ces piliers du passé qui ont, souvent, aussi commis des gestes horribles. Et c’est une bonne chose.

Marianne St-Georges

Étudiante en art, lettre et communication : option cinéma

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