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19 octobre 2020

S'habiller dans la maltraitance

Lettre ouverte

C’est en continuant de produire nos objets quotidiens dans l’ouest de la Chine, qu’on encourage ce génocide moderne; celui des Ouïghours et autres ethnies minoritaires martyrisés injustement en ce moment même dans des camps.

D’après l’Australian Strategic Policy Institute dans leur rapport « Uyghurs for sale » publié cette année, ils rapportent qu’au moins 80 000 Ouïghours ont été envoyés à des usines, forcés de travailler pour 82 marques bien connu du monde entier, ceci seulement entre 2017 et 2019. En achetant, les yeux fermés sur le problème et sans rien dire, chez ces marques internationales qui exploitent ces gens tel du bétail, nous encourageons celles-ci à continuer de violer les droits de l'homme de plusieurs milliers d'humains en Chine. Si les gens ne réagissent pas, c'est certains que ces marques ne vont pas arrêtés.

C'est après seulement 10 ans, que des règles commencent à être mises en place pour tous ces maltraités et martyres de la Chine; nos voisins les Américains ont décidé il y a quelques semaines d'interdire l'entrée de tous produits capillaires, de coton, de pièces informatiques et de textiles fabriqués venant de cette région de la Chine (« Les États-Unis vont bloquer des produits issus « du travail forcé » des Ouïghours », La Presse, 14 septembre 2020). Après le gouvernement, c'est maintenant rendu à notre tour, citoyens, de faire un pas vers l'avant, montrer notre désaccord à la Chine et protester contre ces usines qui forcent des gens à travailler dans des conditions plus que pénible, puisqu'en ce moment, on est vêtu des vêtements de la honte.

On a la chance d’éviter un génocide de plusieurs milliers d’Ouïghours avec tous les réseaux sociaux qui entourent les gens, avec les paroles et les milliers de manières d’expression au travers de plusieurs médias ou même en boycottant.

Malia Renault

Étudiante en art, lettre et communication; option cinéma au Cégep régional de Lanaudière à Joliette

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