Une deuxième employée congédiée; la famille de Mme Echaquan s’apprête à déposer une poursuite au civil

Décès de Joyce Echaquan

©Photo Guillaume Morin - L'Action

Joyce Echaquan, mère de 7 enfants, est décédée dans des circonstances nébuleuses au CHDL le 28 septembre dernier

Hier dans la journée (1er octobre), le CISSS Lanaudière a confirmé qu’en vertu de l’enquête interne en cours, un deuxième membre du personnel, une préposée aux bénéficiaires, a été congédiée dans la foulée de la mort de Joyce Echaquan le 28 septembre dernier. Rappelons que le 29 septembre, une infirmière a également été congédiée.

La direction du CISSS Lanaudière a également confirmé que son PDG, Daniel Castonguay, s’est entretenu avec le Chef de la communauté Atikamekw de Manawan, Paul-Émile Ottawa et une rencontre aura lieu prochainement afin d’établir, en collaboration avec ces derniers, des mesures concrètes dans le but d’améliorer la situation au centre hospitalier de Lanaudière.

Vers 15 h aujourd’hui 2 octobre, la famille de Joyce Echaquan tiendra un point de presse au Centre d’amitié autochtone à Joliette afin d’annoncer le dépôt d’une poursuite au civil.

Le maire Beaudry clarifie ses propos

Suite à des entrevues accordées hier au Devoir et à la Presse et dans lesquelles il disait ne pas voir de problème de racisme dans sa ville, le maire de Joliette, Alain Beaudry, a tenu à clarifier ses propos. Via les médias sociaux de la Ville, il a indiqué que bien qu’il n’avait pas été personnellement témoin d’incidents de nature raciste, il a dit reconnaître pleinement l’existence de situations de discrimination à l’encontre des autochtones. En entrevue avec L’Action, il a rappelé que la Ville travaille en collaboration étroite avec la communauté Atikamekw afin d’assurer la pleine intégration des autochtones au sein de la communauté. À la lumière des événements des derniers jours au CHDL, le maire reconnaît toutefois que beaucoup de travail reste à faire pour enrayer la discrimination à l’égard des autochtones.

« Ce qui s’est passé lundi soir à l’hôpital, c’est tout simplement inimaginable. Il faut s’asseoir avec eux [les membres de la communauté Atikamekw], les écouter et travailler ensemble afin de trouver des solutions pour enrayer la discrimination dont ils sont victimes » a-t-il indiqué.

Commentaires

5 octobre 2020

Manon Gagné

incroyable cette histoire il y a encore en 2020 des racistes, et pourquoi???????? j'ai honte des fois d être Québécoise et voir autant de raciste dans mon pays :((( j espère quand même que cela ne restera pas sans rien, quelques années en prisons lui fera les pieds