26 août 2020

Mélissa Blouin - mblouin@medialo.ca

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©(Photo gracieuseté- Maxim Bergeron))

Gabriel Comtois, Sébastien Mayrand et Patric Longpré.

«Les gens sont contents qu’il y en ait enfin un dans le coin, ils trouvaient que c’était un gros manque. Depuis que nous sommes ouverts, nous sommes toujours bookés à 100% et il faut appeler minimum une semaine à l’avance», a expliqué Gabriel Comtois qui est propriétaire du centre avec Sébastien Mayrand et Patric Longpré.  

Tous les trois évoquent avoir tout mis en place afin que l’aventure soit la plus immersive possible. Ils assurent que les histoires ont été longuement pensées, que les décors ont été faits sur mesure, que les employés sont bien formés et que les effets sonores et visuels sont omniprésents. « Nous ne voulions pas être petits, on voulait faire les choses en grand! » 

Les propriétaires ont d’ailleurs l’objectif de présenter six jeux différents. Lors de leur élaboration, ils s’inspireront d’éléments populaires afin de plaire autant aux groupes d’amis et aux familles, qu’aux experts de jeux d’évasion.  

Le premier jeu, les Ruines maudites, est basé sur l’aventure et les visiteurs incarnent un groupe d’archéologues en expédition en pleine jungle sauvage. Un deuxième jeu, qui sera davantage dirigé vers l’enquête, est prévu pour la mi-septembre. Celui-ci se déroulera dans un saloon au Far West. « Un peu comme les films qui ont des genres différents, on veut que chaque scénario ait son propre style.»  

©(Photo gracieuseté)

Le centre est situé au 2235 Boulevard Barrette.

Les Ruines maudites 

Les visiteurs ont maximum une heure afin de rompre la malédiction et de sortir avec le trésor lors du jeu les Ruines maudites. «Le temps joue contre vous, le temple déborde de pièges, d'épreuves et de défis que vous devrez affronter afin de prouver que vous êtes digne de cette richesse.» 

Lors de son arrivée, chaque groupe est introduit au scénario par un employé et il sera accompagné par celui-ci, grâce à un micro et une caméra, tout au long du parcours. L’employé, qui deviendra le maître du jeu, pourra ainsi donner des indices et guider le groupe en cas de besoin. Les participants peuvent recevoir autant d’indices qu’ils désirent, mais après le troisième, ils n’auront plus le privilège de figurer dans l’album Facebook des gens qui ont réussi le parcours.  

©(Photo gracieuseté)

Pour ce premier jeu, disponible depuis l’ouverture, seulement 10% des participants ont réalisé l’exploit d’avoir leur photo dans cet album, il s’agit donc d’un bon défi! Toutefois, autant les débutants que les plus expérimentés y trouvent leur compte et le maître du jeu fait en sorte que l’expérience soit amusante pour tous.  

D’ailleurs, la plus grande satisfaction des propriétaires vient du fait qu’ils n’ont reçu aucun commentaire négatif. Pour eux qui en étaient à leur première expérience dans la conception de jeux d’évasion et qui ont parfois fait face à certaines incertitudes, cela représente beaucoup. «Nous avons tout fait du mieux que l’on pouvait, sans négliger aucun détail, mais ça restait une première. C’est une fierté de constater, avec la satisfaction des gens, que nous sommes vraiment allés dans la bonne direction.» 

©(Photo gracieuseté)

De l’idée à la conception 

Cela fait un peu plus d’un an que l’idée du centre d’évasion a germé dans la tête des trois Lanaudois qui étaient déjà partenaires au sein de l’entreprise Project Image. Après avoir participé à un jeu d’évasion pour une première fois, Gabriel Comtois a eu la piqûre, «j’ai vraiment trippé, c’est aussi le fun qu’un jeu vidéo, mais dans la réalité.» Lui et ses partenaires ont commencé à discuter et à se dire que ce serait intéressant d’avoir un centre près de Joliette. «Plus nous en parlions, plus cela devenait sérieux».  

C’est vers août 2019 qu’ils ont commencé les démarches. Ils avaient tout d’abord l’idée de s’installer à Joliette, mais Notre-Dame-de-Lourdes leur permettait de louer un plus grand espace pour moins cher et d’ainsi pouvoir réaliser leur projet avec autant d’ampleur qu’il l’avait imaginé.   

Les trois entrepreneurs ont fait face à quelques défis, comme la pandémie qui a retardé leur ouverture, initialement prévue en mars. Finalement, c’est le 16 juillet, après de nombreux tests avec leurs proches et des connaisseurs de jeux d’évasion, que le Centre a ouvert ses portes.  

«Nous étions excités lorsque nous avons reçu notre premier vrai groupe, nous étions nerveux, mais finalement tout s’est bien passé!» Ils ont dû faire face à quelques bris mineurs et à des imprévus, mais ils estiment que la période de défis est derrière eux! Ils sont maintenant prêts à élaborer cinq nouveaux jeux. 

©(Photo gracieuseté- Maxim Bergeron))

Les propriétaires et leurs trois employés: Simon-Pierre, Alexandra et Mélody.

Une activité familiale 

Depuis son ouverture, le Centre a accueilli plusieurs familles et l’une d’entre elles a témoigné de son expérience. « C’était vraiment bien de voir les forces de chacun, d’apprendre à travailler ensemble et de voir comment nos enfants pensent et réagissent face à l’urgence», a mentionné Marc-André qui a réalisé le parcours avec sa femme Véronique et leurs trois enfants de 6 à 11 ans.  

L’aîné de la famille, Eliott, a ajouté que les décors étaient vraiment réussis. De son côté, Eva, 6 ans, mentionne que même si elle avait un peu peur de la musique, elle a réussi à trouver quelques indices.  

Les propriétaires ont tenu à préciser que même si l’activité est pour tous, les enfants de moins de six ans ont tendance, tout comme Eva, à être effrayés par les effets sonores et des éléments du décor.  

©(Photo gracieuseté)

Marc-André, Véronique et leurs trois enfants Emmy, Eliott et Eva.

Le Centre est ouvert du jeudi au dimanche. Pour plus d’informations, vous pouvez visiter la page Facebook Évasion Lanaudière ou le site Internet. Un guide des débutants a d’ailleurs été mis en ligne pour ceux qui tentent l’expérience des jeux d’évasion pour une première fois. À noter que des mesures de prévention contre la Covid-19 ont été appliquées et que les objets sont tous désinfectés entre chaque groupe.  

©(Photo gracieuseté)