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26 août 2020

Élise Brouillette - ebrouillette@medialo.ca

« La cohabitation sera un défi de plus en plus grand »

Forêt en Matawinie

Sylvain Breton

©(Photo l'Action - archives) - L'Action

Le préfet de la MRC de Matawinie, Sylvain Breton.

Tel qu’il l’avait fait lors des premières apparitions du regroupement Mobilisation Matawinie au début de l’été, le préfet de la MRC, Sylvain Breton, réitère que si les gens veulent manifester, c’est leur droit. Toutefois, il juge déplorables les activités de blocage telles que l’occupation d’un chantier de coupe par les activistes en début de semaine.

En entrevue avec L’Action, le préfet de la MRC de Matawinie rappelle que les chantiers de coupe ont été harmonisés et que la Table de gestion intégrée des ressources et du territoire (GIRT) fonctionne par consensus.

« Ces chantiers sont légaux. Ils ont été discutés autour de la table où un siège est d’ailleurs réservé à la communauté atikamekw. »

Soulignons que la table GIRT est mise en place dans le but d’assurer une prise en compte des intérêts et des préoccupations des personnes et des organismes concernés par les activités d’aménagement forestier sur le territoire public. Elle réunit autant des exploitants forestiers que les acteurs des différents secteurs et les utilisateurs de la forêt (trappeurs, baux de villégiature, Société des parcs régionaux de la MRC de Matawinie, etc).

Sylvain Breton explique que la planification des travaux d’aménagement forestier relève du ministère des Forêts. De son côté, la MRC de Matawinie a un mandat de communication, d’harmonisation et de coordination. Elle fait en sorte que les différents acteurs communiquent entre eux.

M. Breton souligne que toute personne qui souhaite recueillir de l’information et des données exactes peut contacter la MRC. Il précise que les porte-paroles de Mobilisation Matawinie ne l’ont jamais fait. « Ils ne sont jamais venus s’asseoir avec nous et n’ont fait aucune demande. »

Il dénonce aussi certains sous-entendus qui auraient été faits sur les réseaux sociaux et qui ont nécessité des interventions de la part de la MRC. « On a un code d’éthique et tout est fait dans les règles. »

Un milieu en plein changement

Le préfet de la MRC de Matawinie mentionne que le milieu est en plein changement et que de plus en plus de gens veulent vivre en région et investir la forêt.

« La cohabitation sera un défi de plus en plus grand. »

Concernant le réseau d’aires protégées, Sylvain Breton explique qu’elles relèvent du ministère de l’Environnement. Québec s’est donné des cibles à atteindre en matière de désignation d’aires protégées, particulièrement à la fin de 2020. Des comités existent dans chaque région pour évaluer le potentiel de certains sites à devenir des aires protégées. Du côté de la MRC de Matawinie, les élus en sont arrivés à un consensus. « Le comité s’est positionné et on est en attente des orientations du Ministère, mais toute la MRC de Matawinie ne peut pas devenir une aire protégée », déclare le préfet.

Au niveau d’éventuelles infractions lors de la réalisation de travaux forestiers, Sylvain Breton insiste sur le fait que c’est le ministère des Forêts qui a un devoir de vigilance. « Les forestiers doivent faire les choses d’une belle façon, la MRC n’endosse pas les infractions. »

 

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