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11 juin 2020

Les enseignants disent non à une «entente à rabais»

Syndicat de l’enseignement du Lanaudière

Les négociations, pour le renouvellement de la convention collective des enseignants, se sont poursuivies malgré la pandémie et le Syndicat de l’enseignement du Lanaudière (SEL-CSQ) déplore que les résultats se fassent toujours attendre aux tables de négociation. D’autant plus qu’il évoque que c’est le président du Conseil du trésor, Christian Dubé, qui s’est fait insistant pour poursuivre les négociations. 

Le syndicat a consulté ses membres à distance et les résultats lui semblent éloquents. En effet, 99 % des personnes consultées ont rejeté la proposition patronale qui leur a été faite le 22 mai, tandis que 98 % ont réitéré vouloir que la présente négociation se conclue par une entente qui apportera des améliorations aux conditions d’exercice des enseignants ainsi qu’une reconnaissance salariale de la valeur de leur profession.  

« Ce sont des résultats vraiment très clairs que le Conseil du trésor doit entendre », a souligné le président du SEL-CSQ, François Breault. 

Il a ajouté que la proposition patronale qui leur a été présentée constitue une volte-face du gouvernement face à ses engagements électoraux. « On est loin de la priorité accordée à l’éducation qui nous avait été promise. Les besoins et la souffrance sont dans nos établissements et centres depuis trop longtemps pour accepter qu’une entente soit réglée aux dépens des profs. Le gouvernement dit vouloir négocier, mais il doit comprendre que les enseignants ne signeront pas une entente au rabais.» 

Le syndicat évoque que l’offre faite ne propose rien pour les élèves en difficulté, qu’elle recule sur l’engagement de la CAQ d’abolir les six premiers échelons de l’échelle salariale pour attirer de la relève dans la profession et qu’elle vise un alourdissement de la tâche en augmentant de manière importante le nombre d’heures travaillées.   

Il termine en mentionnant que la seule mesure mise au jeu pour retenir les enseignants plus expérimentés est une augmentation salariale d’un maximum de 2,5 % aux quelque 800 profs qui pourraient acquérir le statut d’enseignants émérites, contrairement aux augmentations de 5 % faussement véhiculées par le Conseil du trésor.  

La FSE-CSQ et l’APEQ déplorent aussi l’importante différence entre le discours public du gouvernement et ce qui se déroule réellement aux tables de négociation.  

 

Ce que les enseignants du SEL-CSQ veulent  

  • Une composition de la classe offrant des conditions propices à un enseignement et à des apprentissages de qualité 

  • Des services aux élèves correspondant à leurs besoins 

  • Une tâche supportable qui ne les épuise pas 

  • Une reconnaissance de leur profession à sa juste et pleine valeur, particulièrement quant à la rémunération 

  • Une réduction du niveau de précarité et de meilleures conditions d’insertion professionnelle afin que la relève ne quitte pas massivement la profession et que les plus expérimentés y restent. 

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