Une journée pour célébrer la fin du secondaire

Le souhait d’un groupe de finissants de Thérèse-Martin

©Photo gracieuseté - L'Action

En haut: Julien Mei et Élodie Moore-McNicoll. En bas: Léanne Pelland et Mégane Bourbonnais.

Un groupe de quatre étudiants de l’École secondaire Thérèse-Martin de Joliette ont décidé de se mobiliser pour permettre à tous les finissants du Québec de pouvoir célébrer la fin du secondaire.

En effet, Élodie Moore-McNicoll, Mégane Bourbonnais, Julien Mei et Léanne Pelland ont décidé de faire des propositions détaillées qui respectent les consignes de santé publique au ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Jean-François Roberge, afin que les finissants de chaque école secondaire du Québec puissent avoir leur journée spéciale.

Ils ont d’ailleurs obtenu le soutien et la collaboration de la députée de Joliette, Véronique Hivon, qui a transmis leur projet au cabinet du ministre.

Si on a pu voir certaines écoles secondaires où des haies d’honneur avaient été organisées pour accueillir les élèves qui venaient récupérer leurs effets scolaires, ce ne fut pas le cas à l’École Thérèse-Martin.

« La commission scolaire suit les consignes à la lettre, ils ont vidé nos casiers et mis nos effets dans des sacs poubelle, on n’a pas pu entrer dans l’école », raconte Élodie Moore-McNicoll.

Or, avoir l’opportunité de visiter pour une dernière fois ces lieux dans lesquels ils ont passé cinq ans de leur vie, c’est important, insiste-t-elle.

C’est ainsi que les quatre étudiants ont décidé de réaliser un plan de communication complet qui détaille leur projet de journée spéciale pour les finissants.

« Le principe de base, c’est qu’un comité serait formé dans chaque école afin d’organiser la journée souhaitée et d’établir les balises. Ensuite, un plan serait soumis pour approbation aux directions régionales de santé publique. »

Évidemment, toutes les mesures de distanciation sociale et d’hygiène devront être respectées.

Pour l’École Thérèse-Martin, le groupe aimerait proposer une journée où les finissants pourraient entrer dans l’école une dernière fois et faire signer leur album de finissants par les enseignants lors d’un trajet dans les différents locaux.

« C’est super important, ces enseignants, on les a côtoyés pendant cinq ans, on a créé des liens, ils nous ont accompagnés académiquement, mais aussi dans nos vies personnelles. On a développé une belle complicité. Ça nous permettrait de ne pas avoir un album de finissants vide… »

Élodie Moore-McNicoll mentionne que ce ne sera pas possible pour tous les finissants de revenir voir leurs anciens enseignants plus tard. Par exemple, de son côté, elle part étudier à Jonquière. « En plus, on ne sait même pas si l’école reprendra à distance ou non en septembre. Et se parler par écrit ou par Zoom, ce n’est pas du tout la même chose. »

Élodie Moore-McNicoll souligne que le cabinet du ministre les a informés qu’un projet semblable avait déjà été soumis à la Santé publique et était en attente d’approbation. C’est donc un dossier à suivre.

En attendant, petit baume pour les finissants de l’École Thérèse-Martin, si la situation le permet, leur bal aura lieu le 21 novembre prochain. « C’est un réconfort, parce que ça restait assez flou. » Une journée serait aussi organisée à la fin du mois de juin pour la remise des albums.

« Ce qu’on demande pour bien conclure le tout, c’est d’ajouter un moment pour discuter avec les enseignants et dire au revoir à notre école une dernière fois. »

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