Où va le monde?

Lettre ouverte

Il n’en faut vraiment pas long à la nature pour reprendre ses droits. Que ce soit le ciel noir de Chine qui a disparu le temps de leur crise ou les dauphins qui reviennent sur les côtes d’Italie, on peut dire que le coronavirus nous a heureusement forcés à stopper le massacre de notre chez-soi. Mais, qu’arrivera-t-il une fois que l’abatteuse sera repartie? Il semble évident que notre planète en sera la première victime.

Grâce à l’histoire et aux années folles, période où le plaisir, les fêtes et la surconsommation étaient au rendez-vous, on peut plus facilement s’imaginer ce qui s’en vient après le confinement. L’humain n’aime pas être restreint, et une fois que ses barrières sont levées, il fera tout en son pouvoir pour exprimer sa liberté. Ce qui est bien malheureux, c’est de voir comment une économie fortement croissante engendre une planète ensanglantée.

Depuis les dernières années on voit comment l’environnement est au cœur des débats : tout le monde en parle, surtout en rapport avec l’argent. C’est connu, faire des démarches environnementales pour un gouvernement engendre beaucoup de changement, et est surtout très coûteux. Le problème en ce moment est de voir à quel point la dette mondiale augmente à cause du virus, les gouvernements seront donc obligés de couper quelque part. On peut donc presque voir à des lieux à la ronde que l’environnement en prendra un sale coup à la figure.

Même s’il semble s’agir d’un rêve en couleur, j’aime penser que les Québécois sauront garder en tête cette triste réalité avant d’être relâchés dans notre belle nature, et qu’ils n’oublieront pas leur devoir envers notre monde.

Thomas Jomphe

Étudiant en sciences humaines au Cégep régional de Lanaudière à Joliette

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