Lettre d'opinion

Dans le contexte de la crise que nous faisons face, j’ai appris que travailler ces temps si est incroyablement stressant. Ma mère travaille au CLSC de Joliette et pendant plusieurs jours naviguait dans l’incertitude et dans l’attente de nouvelles indications. Elle a passé plusieurs nuits à ne pas être capable de dormir et a été victime de haut niveau d’anxiété.

Je crois qu’il est important de ne pas se faire d’illusions: les travailleurs qui continuent de travailler pour les services “essentiels” que vous appelez “héros” sur Twitter se foutent royalement de ces belles paroles sans actions. Ce sont des gens forcés à travailler qui sont terrifiés pour leur vie et qui ne sont pas capables de payer leurs factures sans leur chèque du mois.

Nous sommes chanceux de faire partir d’un pays qui prends soin de ses citoyens et qui contraste drastiquement avec nos voisins du Sud. À la place de glorifier les prolétaires avec quelques compliments qui seront oubliés dans les fins fonds de l’internet, pourquoi ne pas leur offrir un support économique de la part du gouvernement, chose qu’ils ont drastiquement plus de besoin qu’une simple tape sur le dos.

Le virus a permis au monde entier d’arrêter de spéculer comment certains pays agiraient en temps de crise et de le voir avec nos propres yeux, pour le meilleur et pour le pire.

Timothée Leclaire-Fournier

Étudiant en sciences informatiques et mathématiques au Cégep régional de Lanaudière à Joliette

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