Tribune libre
Retour14 avril 2020
Le commerce après la crise sanitaire
Lettre ouverte
Le contexte de crise sanitaire dans lequel nous vivons nous oblige à changer certaines habitudes. Il y a fort à parier qu’à la fin de cette crise, le commerce du Québec sera changé et pour le mieux.
Même avant l’explosion de cette crise, le commerce en ligne était grandissant. Depuis le début du confinement, ce commerce en ligne est devenu indispensable puisqu’il est impossible d’acheter en boutique. Les entreprises québécoises ont donc subi une grande pression afin de développer rapidement une plate-forme numérique adaptée aux besoins de leurs clients. La crise a donc permis aux entreprises québécoises de se moderniser et d’améliorer leur plate-forme numérique plus rapidement. Le gouvernement les a aidés à ce niveau en instaurant le Panier Bleu, un programme qui les regroupent sur un même site. Les commerces québécois pourront donc mieux rivaliser, au lendemain de la crise, avec les entreprises internationales.
Les Québécois sont maintenant conscients qu’il est impératif d’encourager les commerces locaux. La majorité de la population se retrouve sans emploi et le gouvernement s’endette effrénément. Le moyen prôné afin de stimuler, voire sauver l’économie québécoise est d’acheter de commerces locaux, afin d’enrichir les gens d’ici plutôt qu’à l’international. Ayant un père entrepreneur, je vois bel et bien les conséquences directes du COVID-19 sur les revenus des petites entreprises. J’essaie alors du mieux possible d’acheter localement lorsque j’en ai l’occasion afin d’enrichir et d’aider les commerçants de notre province.
Après ce fléau, les Québécois vont plus que jamais consommer des produits locaux, car l’impact de cette crise sanitaire ouvre les yeux de la population sur l’importance de consommer local et ils auront plusieurs moyens pour le faire.
Lauralie Lemire-Nantais
Étudiante en sciences humaines au Cégep Régional de Lanaudière à Joliette
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