Stress Académique

Lettre ouverte

L’enseignement à distance a raison d’être. Cependant, le stress vécu par les étudiants des Cégeps et Universités ne devrait pas s’accentuer. La vie en confinement nous étant déjà assez difficile, les travaux obligatoires ne devraient pas être notre perte d’espoir.

Étant étudiant, j’ai dû refuser un poste à temps plein dans un service très essentiel. Les raisons? J’ai des travaux qui dure des heures et des heures et je ne peux donc pas aider la société comme j’aurais pu le faire. Alors que les niveaux primaire et secondaire sont sur une base volontaire, les étudiants qui travail pendant leur étude sont en bien plus grand nombre dans les niveaux supérieurs. Ainsi, on réduit le nombre d’heure de disponibilité aux ressources essentielles pour le plus grand nombre d’étudiant au travail en leur obligeant des travaux et examens alors qu’on n’impose aucune restriction et aucune angoisse pour ceux qui ne sont pas rendu à cette étape de leur vie.

De plus, ceux-ci ne sont pas obligés de mettre du temps sur leur 3e étape, la plus importante de leur année. Aucun examen ministériel n’est présentement planifié. Néanmoins, nos travaux sont amplifiés. En raison de la période d’arrêt de l’enseignement, la majeure partie de ceux-ci ont une plus grande importance sur notre note finale. Certains élèves sont forcés d’abandonner leur session car ils n’ont pas les ressources nécessaires à la maison ou ne sont pas dans des conditions favorables à leur réussite. Ils perdent une année de leur vie alors que les niveaux précédents n’ont rien à perdre.

Chaque étudiant est responsable de sa réussite. Toutefois, la pandémie actuelle ne peut être contrôlée. L’éducation a une place importante dans notre société, mais les travaux et examens ne nous seront d’aucune utilité dans notre avenir. Nous n’avons besoin que de la matière.

Alexandre Gélinas

Étudiant en sciences informatiques et mathématiques au Cégep régional de Lanaudière à Joliette

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