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31 mars 2020

Son locataire ravage complètement sa maison

À Sainte-Marcelline-de-Kildare

Yannick Le Port

©Photo gracieuseté - L'Action

La résidence de Yannick Le Port et de son conjoint Michel avant les dommages.

Un véritable cauchemar est survenu à Yannick Le Port et son conjoint Michel. Alors qu’ils louaient leur maison de Sainte-Marcelline-de-Kildare à un locataire, ce dernier l’a complètement ravagée durant son passage, si bien qu’il ne reste rien de son cachet d’origine.

C’est en 2011 que le couple tombe sous le charme de cette habitation, une reprise de finance appartenant à la Société canadienne d’hypothèques et de logement. Avec déjà des rénovations faites au sous-sol, en plus de la plomberie et de l’électricité, M. Le Port et son conjoint ont investi 40 000 $ afin de mettre à leur goût leur chez-soi.

« Lorsque je l’ai vu, ça a été un véritable coup de cœur. Nous avions mis beaucoup d’amour. C’était mon petit bébé », raconte-t-il.

Puisqu’il nourrissait le projet d’ouvrir une ferme cynégétique de gibier à plumes fédérale, une première au Canada, le couple a décidé de louer leur demeure. Le 15 juin 2015, leur nouveau locataire, Alain Rousseau, emménage dans leur maison. C’est à ce moment précis que la spirale infernale débute.

Entièrement dépouillé

Entre cette date et celle de son expulsion, le 26 juin 2016, leur domicile ne ressemble en rien à ce qu’il était auparavant. Il se souvient que lorsque la police est arrivée sur les lieux lors de cette journée, celle-ci lui a demandé s’il désirait vraiment entrer. « J’ai demandé au policier pourquoi il me posait cette question. Il m’a répondu qu’il ne restait plus rien. J’ai monté les escaliers en courant », a fait savoir l’homme de 47 ans.

Yannick Le Port énumère un bref aperçu des dommages. La liste est longue : planchers et plafonds arrachés, cuisine enlevée ainsi que toutes les divisions au deuxième étage arrachées. « Au sous-sol, il n’y avait plus de chauffe-eau. La pompe du puits avait été changée pour une autre qui ne fonctionnait plus et il avait coupé à la scie à chaîne les deux poteaux porteurs, ce qui a dénivelé la maison de 18 centimètres », ajoute-t-il.

Au grenier, M. Rousseau avait troué le plafond à 28 reprises pour y installer des projecteurs chauffants pour la culture de cannabis. Cette découverte a contraint le couple à refaire l’électricité dans son entièreté. « En tout, avec la plomberie et le rajout de poteaux porteurs, ça a couté à mes beaux-parents 14 000 $ afin qu’on puisse revenir habiter ici, parce que nous n’étions pas en mesure de payer ces rénovations. Ma mère nous a également aidés », a confié M. Le Port.

De plus, toutes les fenêtres avaient été bâchées afin que personne ne voie à l’intérieur. « C’est notre maison. Nous y avons mis tout l’amour possible. De voir quelqu’un vous détruire tout cela en l’espace de quelques mois, c’est difficile », laisse-t-il entendre.

Un soulagement

Près de quatre ans après les événements, Alain Rousseau a plaidé coupable le 25 février. Ce revirement de situation a été un choc pour M. Le Port. « Ce fut un soulagement, puisque nous attendions que cela arrive depuis 2016. J’étais content, mais en même temps, ce n’est pas encore terminé, ce n’est qu’une partie de notre combat », conclut-il.

Le juge François Landry rendra son verdict le 1er mai au Palais de justice de Joliette.

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