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Retour11 décembre 2019
Une utilisatrice du circuit express déplore la qualité du service

©(Photo gracieuseté)
Audrey Laporte a répertorié de nombreux problèmes et retards de la ligne express 50 qui relie Joliette et Montréal, si bien qu’elle a été obligée de prendre des journées de congé.
Pannes, retards, ennuis mécaniques, insalubrité, départs annulés... la liste de problèmes relevés par Audrey Laporte sur le service de transports vers la métropole en provenance de Joliette, soit le circuit 50, est longue. Malgré les nombreuses plaintes, rien ne semble bouger.
Matin et soir, tous les jours de la semaine, elle se rend à Montréal par l’entremise du service express pour le travail, et ce, depuis maintenant 9 ans. Celui-ci lui coûte un peu plus de 200 $ par mois. Au bout du compte, elle passe pas moins de 20 heures à utiliser le transport en commun.
Toutefois, Mme Laporte dit vivre une situation difficile depuis quelques mois. Elle a été contrainte de prendre des journées de vacances en raison d’un nombre accru d’annulations de départs. De nombreux retards, autant à l’aller qu’au retour, lui ont causé des maux de tête.
« Le service s’est dégradé. J’ai acheminé de nombreuses plaintes, mais à chaque fois, c’est un coup d’épée dans l’eau », a-t-elle fait savoir.
Elle a répertorié de nombreux incidents au cours des dernières semaines, notamment durant celle du 7 au 11 octobre, où des problèmes mécaniques sont survenus à trois occasions. Le premier est arrivé alors que l’autobus s’est éteint pour une cause inconnue, le second à la suite d’une perte d’antigel (prestone) et le dernier de la fumée s’émanant du moteur a forcé une panne.
Enfin, le mardi 19 novembre dernier, pour le départ de 6 h 55, elle a été informée qu’il n’y avait pas d’autobus, car trois d’entre eux étaient en panne et que le trajet allait être jumelé à celui de l’autobus local. À cette réponse, elle a décidé de retourner à son domicile et de prendre une journée de vacances, voyant déjà le retard accumulé.
Ce n’est, cependant, qu’une portion des désagréments qu’elle a vécus. « Il y a même une fois où la toilette à l’intérieur empestait tellement l’urine que nous sentions l’odeur avant même d’entrer. Après plusieurs plaintes, ils ont fini par la nettoyer tous les jours, mais ça a été un processus laborieux », a-t-elle souligné.
Pour toutes ces raisons et le fait que la vie familiale, par exemple aller chercher les enfants à la garderie et les rendez-vous chez le médecin, gravite autour du transport en commun, Audrey Laporte demande un peu de fiabilité de la part du transporteur.
« C’est toujours ardu d'obtenir un minimum de services. On comprend qu’il peut arriver des situations exceptionnelles, par exemple un accident ou du trafic, mais s’est rendu récurrent. C’est décourageant. On est comme à la merci de la compagnie de transport », confie-t-elle.
Dans ces revendications, elle désire obtenir un retour sur le service qu’elle paie. Pour elle, cela passe par la ponctualité des chauffeurs et des autobus en bon état mécanique. « On n’a pas, en tant qu’usager, à se préoccuper de ces choses-là », conclut-elle.
Une situation stable à la MRC
À la division des Transports de la MRC de Joliette, la directrice Tanya Grenier a laissé entendre que la situation ne s’est pas améliorée, mais en contrepartie, ne s’est pas détériorée non plus comparativement aux années précédentes.
« Depuis les six derniers mois, le problème n’est pas pire ou mieux, estime-t-elle. Cela va notamment avec les travaux et les intempéries. On a également eu des problématiques avec le métro de Montréal, qui a eu des répercussions sur notre service. »
Mme Grenier mentionne que son équipe est proactive et axée sur le client. « On a la proximité avec eux puisque nos bureaux sont situés au terminus. Les gens nous parlent et on essaie d’assurer un suivi rapidement », ajoute-t-elle.
Chaque plainte, requête et recommandation portée à leur attention est prise en charge par un inspecteur, qui fait le lien entre l’usager et le transporteur. Si le problème devient récurrent, des pénalités et amendes sont distribuées le cas échéant.
Commentaires
11 décembre 2019
Marie-Claude Charette
Suite du premier commentaire. Donc les autobus neufs ne sont jamais arrivés. Les 2 autobus anciennement d'Orléans Express sont inconfortables. Les sièges donnent mal dans le dos et on glisse dessus. Les appuis têtes sont inconfortables. On dirait qu'ils sont faits pour des personnes très grandes et ils donnent mal dans le cou. Quand les usagers voient arriver ces autobus, on entend : ah non pas celle-là. On est mal assis. À quand les nouvelles autobus? On est quoi nous les usagers pour eux? Est-ce seulement le paiement qui les intéresse? C'est pire qu'avant! En plus, il y a des chauffeurs qui n'en ont rien à faire de nous. Voilà ce que j'avais à dire.
11 décembre 2019
Luce Drainville
Je suis utilisatrice des services en communs et j'y passe en moyenne 25 à 30 heures par semaine. Je corrobore les faits que Madame Laporte a dénoncé. Le transport en commun c'est l'affaire de tous. J'ai fait le choix d'utiliser ce service en me conscientisant sur les répercussions annoncées concernant l'environnement et le réchauffement de la planete. J'ai fait un choix responsable de diminuer les effets qu'un véhicule par usager peut causer en dommage irréversible au réchauffement planétaire. Ce service est primordiale et devrait prendre de l'ampleur dans les années à venir. La société doit être encouragée et guider vers les services en communs dont les municipalités et les régions ont tout avantage à promouvoir pour le bien être des futurs générations, ce serait tout en leur honneur. Par contre quand la réalité nous frappe et que certains d'entre nous paye des surcharges à la garderie pour les retards, ou encore lorsque vous entrer au travail avec du retard et que l'on déduise votre salaire, la conscience en est ébranlée, on vous retire de vos poches un montant dont vous n'aviez pas le controle. On a beau être convaincu du bienfait mais si ce bienfait est instable et non sécuritaire, on aura tendance à repousser les ardeurs et de surcroît les usagers. Certains retourneront à leur vielles habitudes et reprendront le volant. le respect de l'usager fait parti des discussions de la STM actuellement hors, pourquoi pas de notre côté emboîter le pas avec les instances régionales et municipales devancer Montréal et se doter d'un code d'usager en utilisant des façons peu coûteuse par de simple sondage de satisfaction, des Blug ouverts sur des propositions créatives et constructives. Mme Grenier le dit elle même ´´ rien ne s'est amélioré et rien ne s'est détérioré non plus'´ parlons de stagnation. Nous sommes à l'air du développement des transports en communs comme une future ressource économique régionale attirant plus de résidents et donc plus d'utilisateurs. Un article de la sorte est peu convainquant pour ceux qui planifient venir habiter notre belle région axée sur la qualité de l'environnement!
12 décembre 2019
Caroline Fortin
Espérant que des améliorations soient faites... drôle de réponse de la responsable, des questions se posent sur sa manière de voir ça.
12 décembre 2019
Nancy Lamontagne
En espérant que la situation se règle .
12 décembre 2019
Chantal Robert
Pour ma part j'ai eu à déplorer quelques pannes qui ont retardé mon arrivée au travail d'environ une heure. Je ne comprends pas que les véhicules ne soient pas inspectés durant la nuit. À chaque fois c'est une perte d'antigel, donc cela aurait dû se voir à l'inspection. De plus, j'aimerais qu'un départ additionnel soit ajouté en fin d'après-midi (16:45). Cela diminuerait le stess de manquer le départ de 16:15.
12 décembre 2019
Antonio Abate
mettons les pendules à l’heure. Je suis le conducteur qui depuis quelques mois fait justement le départ de 6h55. Les incidents que rapporte Madame Laporte sont bel et bien arrivés. Cependant, seul l’incident survenue le 19 novembre a occasionné un retard de 25 min, si ma mémoire est bonne. Les incidents survenus du 7 au 11 octobre n’ont pas occasionnés aucun retard pour les passagers. Des Bris arrivent. C’EST DE LA MÉCANIQUE!! J’invite les gens à essayer le service pour se faire une idée par eux-mêmes. Plusieurs passager me font de très jolies commentaires sur notre service. Hélas on entends seulement le négatif. Sa dois être ceux qui ne me disent rien lorsque je leur dis Bonjour à tous les matins. Heureusement c’estt une minorité.
12 décembre 2019
andre veilleux
sur quel ligne vers montreal a joliette ou celle de chertsey vers montreal
13 décembre 2019
Marc Longchamps
M. Abate, on vous aime bien. Ce n’est pas ça le problème. On remarque aussi que la plupart font du bon travail. La plupart, la majorité de dirais. À part ceux aussi qui éteignent les lumières une fois que les gens ont embarqué dans le bus, mais pas encore assis et qui perdent l'équilibre, car c'est très sombre dans l'allée. Ni non plus d'autres chauffeurs qui décident d'ouvrir la porte du bus au terminus de Radisson alors qu'il n'est même pas encore stationné au quai d'embarquement, créant à chaque fois, frustration, prises de bec entre les personnes qui sont en début de file d'attente, attroupement dangereux , etc. Hier soir encore, j'ai réussi à agripper une dame qui a failli tomber dans toute cette cohue dangereuse provoquée par le chauffeur.Mais là, on ne parle plus de problèmes mécaniques, j'en conviens, vous avez raison. On parle ici de jugement élémentaire et de sécurité envers vos usagers du service. Ni non plus enfin les fois où lors d'une annulation de trajet, aucun autobus de remplacement n’est envoyé pour pallier à ce manque grave en termes de service.Mais comme le dit si élégamment votre directrice générale : Le service ne s'est pas amélioré, mais il ne s'est pas détérioré non plus. Et là, on comprendra que le véritable problème est au-delà des chauffeurs, même ceux qui manquent parfois de jugement en termes de sécurité envers les usagers.
13 décembre 2019
Chantal Gervais
Vous avez raison, ce sont des problème qui pourrait être amélioré, et plusieurs conducteurs (trice) font de leur mieux avec se qu'il sont entre les mains .
15 décembre 2019
Liette Gravel
J'appuis les dires de Mme Laporte, car le circuit d'autobus express est très négligé. Le service s'est grandement détérioré considérant les nombreux problèmes mécaniques, l'insalubrité, ainsi que les nombreux retards et les annulations. Beaucoup de gens qui empruntent ce circuit le font pour se rendent à leur travail. S'ils perdent une journée de salaire, la compagnie de transport ne les rembourse pas ! Pourtant le déboursé du billet d'autobus est bien payé lui ! C'est la responsabilité de la MRC d'effectuer des transports adéquats. La directrice de la division des transports devrait se rendre sur place pour constater ces nombreux problèmes qui reviennent beaucoup trop fréquemment. Les utilisateurs étant ceux qui peuvent bien décrire la réelle situation, nous invitons les personnes responsables à la MRC de venir eux-même emprunter le circuit express. Rien de mieux qu'une bonne expérience pour comprendre le problème !
15 décembre 2019
marcel gravel
Les petites amendes et les pénalités, s'il y a... ne semblent pas redresser la qualité du circuit expess. Les nombreuses plaintes seront-elles prises en considération ? Si la MRC est réellement soucieuse du bien-être de ses usagers, elle devra apporter rapidement des changements pour régler la situation.
7 janvier 2020
Richard Gravel
Bonjour, J'ai observé quelques situations regretables depuis l'automne 2019 comme des odeurs nauséabondes dans l'autobus ainsi que la température intérieure du véhicule qui est basse alors qu'à l'extérieur c'est froid. Peut-être serait-il possible de partir le chauffage des le départ du véhicule le matin afin de permettre un meilleur confort aux utilisateurs. Pour ce qui est des chauffeurs (es), ces gens sont majoritairement professionnels et font face à des situations peu envieuses de temps en temps avec des utilisateurs désagréables. Je suis bien satisfait de leur compétences / attitudes en général. Merci !