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12 novembre 2019

Un quatrième roman pour Monique Michaud

Histoire

Premières saisons en Petite-Cadie

©Photo gracieuseté - L'Action

Le dernier roman de Monique Michaud.

L’auteure joliettaine Monique Michaud est de retour avec son quatrième roman à saveur historique, Premières saisons en Petite-Cadie, qui raconte l’histoire des Acadiens venus s’installer au Québec.

L’auteure elle-même est de descendance acadienne, par les Bastrash du côté maternel. Les régions lanaudoises et mauriciennes ont accueilli plusieurs familles au retour de leur exil qui a duré dix ans. Ceux dont le nom de famille est Bastarache, Comeau, Doucet, Gaudet, Landry, Pellerin, Trahan, Leblanc, Raymond, Vincent ou Garceau apprendront comment se sont déroulées les premières saisons de ces Acadiens réfugiés ou déportés.

En fait, la tragique épopée des Acadiens suscite la curiosité. Qui sont-ils ? Comment sont-ils arrivés ? Où ont-ils bâti maison pour créer ces Petites Cadies ?

Le roman possède trois parties distinctes. D’abord, au début des années 1760, les lecteurs suivront l’ancêtre de l’auteure, Anselme Bastarache, maître de poste de relais sur le Chemin du Roy à Yamachiche. Il est entouré du meunier Joseph Comeau du moulin Tonnencour; de Marie-Madeleine Comeau, tout un numéro, mariée à l’aubergiste Dupaul et du fameux curé Chefdeville. Entre l’auberge du village, l’église et le poste de relais, tous s’activent à reconstruire leur vie à travers le mariage de leurs proches, les naissances et les inévitables décès.

Les deux autres parties du roman s’attardent aux destins des familles de Pierre Pellerin et de Daniel Garceau qui ont été déportés, le premier dans la région de Boston et l’autre près de New York. Ils arrivent ici dans les années 1767-1768. Leurs histoires sont exceptionnelles. Ces Acadiens sont des hommes aimants et attendrissants dans leur couple, dynamiques pour l’entraide au cœur de leurs rangs appelés Grande et Petite Cadie.

Leurs familles comportent de grands enfants, dans la vingtaine, qui se marieront dans nos régions. À son arrivée au Québec, Daniel avait quatre fils et deux filles en âge de se marier.

Avis à ceux qui souhaitent comprendre le contexte de l’époque et qui aiment approfondir l’histoire des fiefs et des concessions de terres : l’auteure a inventé un personnage fictif appelé Le Grand Œil.

Au fil du récit, Le Grand Œil, qui est partout et qui voit tout, vient mettre son fion pour détailler la situation avec les Anglais qui dirigeaient le pays, expliquer le passé des familles ou bien révéler leur futur. Parfois, il ose… arranger des coïncidences ou forcer le destin.

Le roman est disponible dans les deux librairies de Joliette. (EB)

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