Aide à mourir : liberté de choisir

Lettre ouverte

Beaucoup disent que l’aide médicale à mourir n’est seulement qu’un autre visage du suicide. Pourtant, ce moyen est une méthode qui dépend de la situation de vie de chaque personne et Lise Pigeon en est la preuve.

Atteinte de deux maladies dégénératives, Lise Pigeon a déclaré, au deuxième débat des chefs en français, que l’aide médicale à mourir doit être une chose qui devrait prendre plus d’importance dans la société. Elle affirme par sa situation particulière qu’il est essentiel que ce moyen devienne plus accessible, dans certaines mesures, aux gens qui en ont vraiment besoin.

Accessible depuis décembre 2015 au Québec, le débat en ce qui concerne l’aide médicale à mourir reste encore ambiguë. En effet, lors des débats des chefs, la Cour supérieure du Québec a remis en question la loi québécoise sur l’aide médicale à mourir. Il faut se rendre à l’évidence que ce moyen pourrait aider énormément de personnes à abréger leurs souffrances d'une façon paisible et efficace.

Chacun possède la liberté de choisir quels critères s'appliquent à notre façon de partir.

Luca Thiery

Étudiant en cinéma au Cégep régional de Lanaudière à Joliette, 18 ans

Commentaires

25 octobre 2019

Lise Pigeon

Bonjour Luca, Intéressante lettre ouverte. Est-ce qu'on pourrait prendre un café ensemble et voir si nous pourrions organiser une discussion avec les étudiants de ton collège à ce sujet ? Ça me ferait plaisir.