Causerie musicale avec Zal Sissokho

Les chemins du patrimoine vivant

©(Photo gracieuseté) - L'Action

Zal Sissokho

CULTURE. Le dimanche 20 janvier, à 14 h, dans le cadre de sa série « Les chemins du patrimoine vivant », le CRAPO présente une causerie avec le musicien d’origine africaine Zal Sissokho.

N’est pas griot tout musicien qui vient d’Afrique. Ces porteurs de traditions orales sont de castes Kouyaté, Diabaté ou Sissokho ; les trois seules grandes familles qui colportent la mémoire du peuple mandingue. Zal Idrissa Sissokho n’a pas que le nom, il a le bagage et cette incroyable faculté d’improvisation. Zal joue de la kora, cette harpe africaine à 21 cordes au son cristallin et chante en malinké et en wolof des mélodies inspirées ou empruntées aux traditions de l’Afrique de l’Ouest. Arrivé à Montréal en 1999 et boursier des Conseils des arts du Canada et du Québec à plusieurs reprises depuis 2001, Zal Idrissa Sissokho a vite pris sa place dans le paysage sonore montréalais. Il joue en solo et avec de nombreux artistes et formations tels Les frères Diouf, Celso Machado, Fakhass Sico, Lilison di Kinara, Richard Séguin, Takadja et Muna Mingole. Il a contribué aux albums de Corneille, IKS, Hart Rouge, Lousnak, Sara Rénélik, Les frères Diouf et Musa Dieng Kala.

En 2004, Zal forme le groupe afro-mandingue Buntalo, dont le répertoire inclut des compositions originales et des classiques mandingues. Il y modernise les sons tout en préservant l’identité de ces compositions plusieurs fois centenaires.

Ces activités sont gratuites pour le public et sont rendues possibles grâce au soutien du Conseil des arts et lettres du Québec dans le cadre de l’entente régionale.

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