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29 août 2019

L’avenir de l’ancien presbytère de Matha de plus en plus incertain

Saint-Jean-de-Matha

Presbytère de Saint-Jean-de-Matha

©(Photo l'Action - archives) - L'Action

Le presbytère de Saint-Jean-de-Matha fut la proie des flammes le 2 mai dernier

ACTUALITÉ. Dans une lettre adressée à la Municipalité, la paroisse Sainte-Trinité confirme que la Fabrique n’aurait pas l’intention de reconstruire le presbytère de Saint-Jean-de-Matha. La Fabrique aurait également avisé verbalement le maire que l’option de la vente du terrain et de l’édifice, actuellement lourdement endommagé, est possiblement envisagée. Le maire Martin Rondeau ne cache pas son insatisfaction face à l’évolution du dossier et blâme le Diocèse qu’il accuse de vouloir faire cavalier seul.  

En juillet dernier, la Municipalité de Saint-Jean-de-Matha avait demandé formellement au Diocèse de Joliette, de même qu’à la Fabrique, de faire part de leurs intentions concernant le presbytère qui fut la proie des flammes au printemps dernier et qui est cité comme bâtiment patrimonial par la Municipalité depuis 2011. M. Rondeau avait, par la même occasion, rappelé que les propriétaires de l’édifice avaient des obligations légales en vertu de la loi sur le patrimoine culturel. Le maire avait d’ailleurs insisté sur le caractère urgent de procéder à des réparations à l’automne afin qu’il puisse survivre à l’hiver. 

Le maire Rondeau s’était dit sensible aux capacités financières limitées de la Fabrique et du Diocèse et a proposé à ces derniers que la Municipalité joue un rôle de facilitateur afin d’évaluer divers scénarios afin d’assurer la survie du bâtiment.  

« La population tient à ce bâtiment et souhaite qu’il soit préservé, en même temps les gens ne sont pas nécessairement favorables à ce que la Municipalité y injecte de l’argent ou fasse l’acquisition de la bâtisse. Nous on est donc prêt à aider la Fabrique à identifier diverses solutions avec les organismes de la région pour restaurer le bâtiment, lui donner une vocation nouvelle et ainsi participer à la revitalisation du noyau villageois. Plusieurs scénarios sont possibles » souligne le maire Rondeau en entrevue avec L’Action.   

Une consultation publique en septembre  

Le maire Rondeau indique avoir eu des discussions avec le curé Michel Lapalme et des membres du conseil de la Fabrique le 14 août dernier. La Fabrique aurait alors indiqué que les coûts de la restauration du bâtiment s’élèvent à 730 000$ et les dédommagements en assurance seraient à peine de 387 000$, ce qui est nettement insuffisant pour couvrir la reconstruction du bâtiment. La Fabrique aurait alors pris la décision de ne pas reconstruire.  Toujours selon le maire, le curé Michel Lapalme lui aurait par la suite indiqué, lors d’une conversation le 28 août, que la Fabrique, avec l’autorisation du Diocèse, avait possiblement l’intention de mandater un courtier immobilier pour vendre le terrain et l’édifice avec un mandat de 6 mois. Après ce délai, si l’édifice n’est pas vendu, les citoyens seraient appelés à proposer des projets.  La Fabrique a également indiqué vouloir tenir une consultation publique le 9 septembre.  

Dans une lettre envoyée à la Municipalité le 27 août, la Fabrique décline également l’offre du maire de jouer un rôle de facilitateur afin d’identifier des alternatives viables pour l’avenir du bâtiment. 

« Des gestes malhabiles »  

Le maire se dit quelque peu irrité par la démarche adoptée par la Fabrique qu’il estime fort malhabile et qui risque d’entraîner des délais supplémentaires et de compromettre la survie du bâtiment. « On annonce qu’on veut tenir une consultation publique le 9 septembre, mais tout semble déjà décidé. De plus, on souhaite consulter la population le soir même où nous tenons une séance ordinaire du conseil, c’est un peu malhabile de leur part. On a l’impression que la volonté des Mathalois n’est pas du tout tenue en compte ». Le maire déplore également le fait que la Fabrique, mais également le Diocèse, souhaitent faire cavalier seul dans ce dossier. 

Le maire Rondeau dit réclamer une rencontre rapidement avec les autorités diocésaines afin de discuter de l’avenir du presbytère.  

L’évêché ne souhaite pas intervenir  

Joint par L’Action, le Diocèse de Joliette, par la voix de Gilles Ferland, responsable des communications au sein de l’institution, souligne que la gestion et l’avenir des bâtiments d’une paroisse sont sous la responsabilité de la Fabrique. « La Fabrique est la seule et unique responsable et le Diocèse n’a pas à intervenir dans leurs décisions » souligne M. Ferland.  

Au moment de publier, L’Action a tenté sans succès de communiquer avec le curé Michel Lapalme ou un responsable au fait du dossier à la Fabrique.  

Commentaires

6 septembre 2019

Roger Ethier

C'est un des seuls secteurs où l'harmonisation des architecture sont importantes pour le cachet de Saint-Jean-de-Matha, une reconstruction coûterait des millions si on veut garder le cachet, et garder l'harmonie du lieu avec la maison Louis-Cyr où la municipalité investi beaucoup dans l'esthétique de l'époque de Saint-Jean-de-Matha, et c'est un milieu avec beaucoup de potentiel qui n'est pas tout à fait exploiter, toujours dans le bus d'améliorer la condition de vie des citoyens, et d'augmenter la popularité du tourisme qui est important pour l'économie de Saint-Jean-de-Matha

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