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13 juin 2019

Élise Brouillette - ebrouillette@medialo.ca

Rawdon ouvre la porte aux bâtiments de huit étages

Les citoyens sont inquiets

Bruno Guilbault

©Photo Élise Brouillette - L'Action

Le maire de Rawdon, Bruno Guilbault, a tenté de rassurer les citoyens.

MUNICIPAL. Le conseil municipal de Rawdon a adopté, le 12 juin, le second projet de règlement numéro 1015-1 relatif aux usages conditionnels de Rawdon. Ce dernier fait passer le nombre maximal d’étages des bâtiments principaux permis de trois à huit. Une décision qui a grandement inquiété les citoyens qui assistaient à la séance. 

En effet, l’adoption de ce second projet de règlement a monopolisé presque l’entièreté de la période de questions, qui a duré plus d’une heure. 

Marie Blais est l’une des citoyennes qui ont pris la parole. Elle s’est dit très inquiète de la possibilité de voir des édifices de huit étages apparaître dans le paysage du centre-ville de Rawdon. « Je suis préoccupée parce que cela va créer un précédent. » 

« Le risque, c’est la densification. Il y aura aussi une hausse de la valeur des terrains et les gens n’auront plus les moyens de rester. Comment vont s’intégrer des tours de huit étages avec des bâtiments de deux étages. Je veux un beau développement à Rawdon », a-t-elle affirmé. 

Le maire de Rawdon, Bruno Guilbault, a expliqué que la beauté du règlement relatif aux usages conditionnels, c’est que c’est « conditionnel ». « C’est rassurant », a-t-il souligné. Le maire a donné l’exemple d’un projet sur la rue Albert qui est passé de neuf logements sur trois étages à six logements sur deux étages en raison des réserves des résidents. « C’est pour ça que ce règlement existe, on peut s’en servir. » 

Soulignons que le règlement relatif aux usages conditionnels est un outil réglementaire permettant de régir et d’autoriser certains projets spécifiques, selon les usages et les critères qui y sont nommés, le tout applicable dans les zones établies.  

M. Guilbault a aussi expliqué que les nouveaux propriétaires de la Résidence Ste-Anne avaient rencontré la Municipalité avant d’acquérir la bâtisse. Ils se disaient prêts à en faire l’achat et à la rénover s’ils pouvaient aller au-delà de trois étages. Le maire a mentionné que la résidence, qui a plus de 60 ans, a un sérieux besoin d’être mise aux normes. 

Le maire a insisté sur le fait qu’aucun plan n’avait été présenté à ce jour et que les propriétaires ne voudront pas nécessairement construire une bâtisse de huit étages.  

Il y aura également une rencontre citoyenne avant l’adoption du projet. 

« Moi aussi ça m’inquiétait huit étages, mais la meilleure façon de faire, c’est par usages conditionnels, et ça ne veut pas dire qu’ils iront jusqu’à huit non plus. »  

Le maire a rappelé qu’ultimement, en regard des inquiétudes des citoyens, le conseil municipal pourra demander des modifications au projet.  

Plusieurs citoyens ont toutefois affirmé que même si c’est la vision actuelle des élus, « on ne sait pas qui seront les futurs élus ». 

Un autre citoyen de Rawdon, Jean-Yves St-Denis, a déclaré que c’était « tenter le diable » que d’adopter ce projet de règlement. Jean Coulombe, retraité, a lancé qu’il allait consacrer beaucoup de temps pour que ce règlement ne passe pas. 

« Arrêtez de vous inquiéter, a insisté le maire, le conseil va être le plus transparent possible dans ce dossier, la population va pouvoir venir s’exprimer, c’est ça l’usage conditionnel, c’est la meilleure manière de le faire. » 

 

Commentaires

14 juin 2019

JEAN YVES ST DENIS

L’approche du maire et des conseillers sur ce sujet est très mal faite. Pourquoi inviter une discussion sur des immeubles pouvant aller jusqu’à huit étages quand aucun projet précis n’a été déposé par des promoteurs ? De plus, le plan urbaniste de la ville a plus de 30 ans et la municipalité doit en 2019 soumettre à la MRC un nouveau plan d’urbanisme pour être conforme à la loi sur l’aménagement et l’urbaniste. Ce plan doit contenir les orientations d’aménagement du territoire de la municipalité, les grandes affectations du sol et les densités de son occupation, ainsi que les tracés projetés et le type des principales voies de circulation et de réseaux de transport. Et à chaque fois que la question est posée, le maire refuse de se commettre sur un plan précis. Comme dans l’histoire du centre communautaire le maire prend une décision et par la suite biaise tous les analyses et résultats pour s’assurer que sa décision soit acceptable. On appelle cela situer l’estimation. À suivre.

15 juin 2019

Jacqueline Breault

Ancien couvent des Soeurs de Sainte-Anne, Rawdon PATRIMOINE RELIGIEUX Date de construction 1866 Style NÉOCLASSICISME Description Le vaste complexe en brique comprend le bâtiment d’origine ainsi que d’autres ailes ajoutées récemment. Les pavillons comportent trois ou quatre étages et sont coiffés d’un toit plat. Historique Le vaste complexe en brique comprend le bâtiment d'origine ainsi que d'autres ailes ajoutées récemment. Les pavillons comportent trois ou quatre étages et sont coiffés d'un toit plat. De : Hexagone: Portail des ressources patrimoniales de Lanaudière.

17 juin 2019

Pierre Lafond

Il ne faut pas accepter ce règlement car vous aurez des bâtisses en hauteur en plein centre ville. Pour un contracter il est moins coûteux de bâtir en hauteur . Le maire informe qu’il va y aller par étapes et que les citoyens pourront s’opposer . Foutaises. Étant conseiller municipal à Sainte-Adèle, nous avons la même situation d’une résidence de 7 étages avec plein de dérogations du CCU dans une zone de trois étages maximum, il s’arrange pour que le registre soit très peu accessible , aucune information journalistique. Ça sent pas bon votre affaire , faites une enquête Jobidon .

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