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02 avril 2019

Élise Brouillette - ebrouillette@medialo.ca

Reprendre…c’est aussi entreprendre

Vincent Lecorne

©Photo Élise Brouillette - L'Action

Vincent Lecorne lors du dîner de la Chambre de commerce du Grand Joliette.

AFFAIRES.  C’est Vincent Lecorne,  président-directeur général du Centre de transfert d’entreprise du Québec (CTEQ), qui était le conférencier du dernier dîner-conférence de la Chambre de commerce du Grand Joliette. Il est venu parler du « repreneuriat », soit la reprise d’entreprise.

M. Lecorne a affirmé : « Le repreneuriat est peut-être la partie la moins connue de l’entrepreneuriat, mais aussi peut-être celle qui est la plus en demande. Reprendre, c’est aussi entreprendre. »

Il a expliqué que le transfert d’entreprise est une réalité qui a été mise en lumière il y a une vingtaine d’années.

« La courbe démographique a un impact majeur. L’enjeu est de garder les entreprises en activité, mais aussi conserver les emplois et le savoir-faire. »

Le Centre de transfert d’entreprise du Québec a été mandaté en 2015 afin d’offrir un service d’aide gratuit aux entrepreneurs, autant aux cédants qu’aux repreneurs.

« Nous ne prenons pas partie. Nous agissons pour la pérennité des entreprises et pour conserver les emplois. Nous voulons nous assurer que les entrepreneurs soient bien entourés. »

Le CTEQ a pour mandat la sensibilisation et faire connaître l’enjeu du repreneuriat, la formation, la coordination, le référencement et le maillage.

« L’acheteur peut être d’une autre région du Québec. »

Le Centre a donc créé une banque et cédants, repreneurs et professionnels peuvent s’y faire connaître. À ce jour, cette banque contient plus de 4090 inscriptions (2885 reprenants, 530 cédants et 675 experts).

Vincent Lecorne a déclaré que le secteur du tourisme avec les entreprises en hébergement et en restauration fait particulièrement face à une pénurie de repreneurs. Cette industrie représente 32 000 entreprises au Québec et 9 % des emplois de la province.

« Même si on a de belles entreprises, l’enjeu n’est pas de « vendre le Québec » mais d’avoir des entrepreneurs. »

En plus du transfert interne, externe ou mixte, la reprise collective et la mise en place d’une coopérative est parfois l’une des solutions au transfert d’entreprise.  « Ce n’est pas plus long comme transfert, l’approche est juste différente. »

Vincent Lecorne a affirmé que l’équipe du CTEQ est à maturité et en mesure de répondre à l’enjeu du transfert d’entreprise en collaboration avec l’ensemble de ses partenaires.

Il a insisté sur l’importante de toute la démarche psychologique qui entoure le repreneuriat. « Il faut d’abord savoir comment on voit les choses. C’est un sujet sensible et délicat. »

Le conférencier a conclu sur l’importance de ne pas se prendre à la dernière minute. Selon lui, dix ans sont nécessaires pour bien se préparer à un transfert d’entreprise.

Le CTEQ

7183 entreprises sensibilisées

670 maillages initiés

73 transferts complétés

435 entreprises accompagnées en phase de transfert

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