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20 février 2019

La Grande Corvée, une offensive pour répondre aux besoins des entreprises

Grande Corvée

©(Photo L'Action - Steven Lafortune)

Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Jean Boulet (au centre), accompagné de la députée de Berthier, Caroline Proulx (à gauche), a présenté les grandes lignes de la Grande Corvée chez Dévolutions.

TRAVAIL. Le sujet n’est pas nouveau, mais est devenu criant depuis quelques années. Le besoin en main-d’œuvre est flagrant dans Lanaudière et le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Jean Boulet, sillonne le Québec pour présenter la Grande Corvée, une vaste offensive visant à outiller les entreprises aux prises avec cette crise.

De passage dans la région le lundi 18 février, il s’est arrêté en matinée au Château Joliette, avant de se diriger vers Lavaltrie en après-midi pour rencontrer différents acteurs du marché du travail chez Dévolutions.  

Devant l’immense préoccupation du milieu du travail face à cette situation, M. Boulet a présenté son plan, qu’il a intitulé la Grande Corvée. Il se déploie sur quatre fronts, dont le premier est l’intégration.  

À ses yeux, il faut intégrer le plus grand nombre de travailleurs possible. Cela passe, notamment, par les immigrants, les travailleurs expérimentés, les jeunes, les Autochtones ainsi que les personnes handicapées. 

L’adaptation est le second point. En raison des nombreux changements technologiques, le ministre responsable de la région de la Mauricie estime qu’il faut soutenir les travailleurs afin d’actualiser leurs compétences et ainsi répondre aux transformations de l’économie. 

Troisième thème de la Grande Corvée, la formation est primordiale afin de préparer la future génération de main-d’œuvre. « Il y a actuellement un déséquilibre entre l’offre et la demande, ce qui entraîne un déficit dans certains secteurs, par exemple en santé », a-t-il fait savoir. 

Selon ses chiffres, on dénombre 4615 postes vacants dans Lanaudière, un taux s’élevant à 2,9%. Préposés aux bénéficiaires, personnel de soutien, opérateurs de machinerie et différents domaines de la construction sont parmi les plus recherchés en termes de main-d’œuvre. 

Enfin, la production est son dernier cheval de bataille. « Il faut accroître la productivité de nos entreprises. Si on se compare aux États-Unis, la valeur de l’heure travaillée doit augmenter. Pour ce faire, on doit prendre le virage de l’informatisation, la numérisation, la robotisation ainsi que l’acquisition d’équipement », a-t-il mentionné. 

Avant son arrivée, 107 entreprises lanaudoises avaient été contactées par le personnel du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale. De ce nombre, 75 ont répondu à l’appel et ont fait part de leurs besoins afin de brosser un portrait global de la situation au Québec. 

Des fleurs pour Dévolutions 

En plus du dévoilement de la Grande Corvée, le ministre Jean Boulet a glissé quelques mots sur les défis qui attendent les entreprises à court terme. Son premier constat, plus particulièrement dans Lanaudière, est l’étalement urbain.  

« Beaucoup de main-d’œuvre s’exile pour aller travailler dans les grands centres, par exemple Montréal ou Laval. Le défi réside dans l’attraction et la rétention des employés. Dévolutions est un excellent exemple en ce sens », a-t-il laissé entendre. 

Réputée pour offrir une foule d’avantages, Dévolutions s’est démarquée par ses démarches pour dénicher de nouveaux talents, allant jusqu’à payer la taxe de bienvenue sur l’achat d’une résidence.   

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