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03 janvier 2019

Mélissa Blouin - mblouin@medialo.ca

De l’or jusqu’au Tricolore

Retour sur l’année mémorable de Dominique Ducharme

©(Photo L'Action – Guillaume Morin)

SPORT. « C’est un immense privilège de pouvoir gagner ma vie avec le hockey et encore plus de le faire avec les Canadiens. J’en apprécie chaque moment», a commenté la personnalité sportive de l’année, Dominique Ducharme. Pour l’entraîneur prairiquois, 2018 a été chargée de moments forts, à commencer par la victoire du Canada au Championnat mondial junior le 5 janvier. 

« C’est un tournoi de courte durée, mais qui demande une longue préparation. De plus, ce sont des matchs très serrés et la ligne entre perdre et gagner est tellement mince, que quand tu arrives à en sortir avec une victoire, c’est un feeling qui est difficile à décrire et un moment assez intense.» 

Après trois ans derrière le banc de l'équipe canadienne, il est ainsi devenu le premier entraîneur québécois à avoir remporté la médaille d’or et la coupe Memorial. Deux compétitions qui se présentent rarement dans la vie d’un entraîneur. « Quand la chance se présente de les gagner, il ne faut pas que tu la manques.»  

De retour à la barre des Voltigeurs de Drummondville, Ducharme a ensuite connu une excellente saison avec son équipe et l’a menée jusqu’au deuxième tour des séries éliminatoires.  Au cours des dernières saisons, la formation s’est nettement améliorée et c’est aussi un beau succès pour l’entraîneur. « Nous avions une jeune équipe et nous sommes devenus compétitifs très rapidement, nous avons surpris les gens du milieu.» 

Pour son travail remarquable, la LHJMQ l’a nommé personnalité de l’année et lui a remis le trophée Paul Dumont.  « Il y a tellement de gens d’expérience dans la ligue et d’être reconnu par les directeurs généraux et les autres entraîneurs, c’était vraiment gratifiant.» 

Ses dix ans dans le circuit lui ont beaucoup appris et lui ont permis d’accompagner des groupes de jeunes qui passent à travers de nombreuses situations, autant dans leur vie personnelle que sur la glace. « On dit souvent que c’est une ligue qui développe les jeunes joueurs, mais c’est la même chose pour les entraîneurs. J’ai eu la chance de les accompagner dans leur cheminement et ça m’a vraiment préparé.» 

Toutes ces expériences et celles qu’il a pu vivre par le passé, autant les victoires que les défaites, l’ont fait grandir et il sentait qu’il était prêt à passer à un autre niveau.  

De Joliette à la Ligue nationale 

Le 27 avril, un rêve est devenu réalité pour Dominique Ducharme qui a été nommé entraîneur adjoint des Canadiens de Montréal. Depuis, c’est un travail et une implication de tous les jours. « Si tu veux avoir du succès, tu dois t’engager à 100%, mais je n’ai jamais vu cela comme un travail, c’est une passion.» 

Bien que le fait d’être à Montréal lui permette d’être plus près de ses proches, il a beaucoup de voyages de longue durée et un horaire très chargé. « Il y a beaucoup de choses qui se passent en arrière-plan qui sont peut-être plus méconnues. C’est sûr que j’ai moins de temps libre pour ma famille et mes proches.» 

Toutefois, il s’assure d’être bien présent pour eux et tout spécialement lorsqu’ils livrent des combats, comme celui que sa conjointe a mené au printemps dans le dossier des services de garde privés qui étaient menacés de fermer. « Quand tu es entraîneur, tu as besoin de l’appui de tes proches énormément, alors quand ils ont besoin de toi, peu importe la situation, c’est juste un retour du balancier que de les appuyer du mieux que tu peux», a ajouté l’homme de 45 ans.  

Les gens de la communauté ont aussi pris soin de rappeler à Dominique Ducharme qu’il pourrait toujours prendre appui sur ses racines en lui organisant une soirée hommage au Château Joliette le 5 juillet. Plus de 200 personnes étaient réunies lors de celle-ci. « De voir autant de gens se déplacer pour me féliciter, c’est tout un privilège et une belle marque de reconnaissance. J’ai grandement apprécié cette soirée.» 

Il rappelle que Joliette a contribué de nombreuses façons à le mener où il est aujourd’hui. Il souligne que c’est un gars de la région, Jacques Laporte, qui lui a donné sa première chance comme entraîneur avec l'Université du Québec à Trois-Rivières et que sans l’appui du Journal L’Action et de plusieurs commanditaires il n’aurait pas pu mettre sur pied l’équipe de L’Action au sein de la LHJAAAQ. 

« Cette expérience m’a transformé autant comme entraîneur que comme personne. On a touché à toute la structure du hockey et ç’a vraiment été un cours accéléré.»  

Pour la suite, Dominique Ducharme veut simplement vivre le moment présent tout en continuant de s’engager à 100%. « J’ai confiance qu’en faisant bien les choses, des bonnes choses vont arriver!» 

©(Photo L'Action – Guillaume Morin)

Les Finalistes

Yvon Turgeon 

Cette année, le père du volleyball dans la région, Yvon Turgeon, a annoncé qu'il se retirait de son poste d'entraîneur au sein des Libellules. Une formation qu’il a lui-même créée il y a 40 ans. L’Action a choisi de lui dédier une mention spéciale pour l’ensemble de son œuvre et pour avoir fait une différence dans le parcours de plus de 1000 athlètes et avoir remporté plus de 6500 matchs. Des moments marquants, il en a des tonnes, mais une de ses belles réussites est d'avoir implanté le programme sport-études à Thérèse-Martin et d’avoir permis à des jeunes filles de s'épanouir par le volleyball. Depuis, les Libellules ont participé à un nombre impressionnant de championnats provinciaux et canadiens, en plus de trois championnats mondiaux scolaires. Elles sont devenues une équipe redoutée et un exemple à suivre pour plusieurs régions. 

Yvon Turgeon

©(Photo archives) - L'Action

Yvon Turgeon

Steeve Perron 

Cette année, grâce au travail acharné du propriétaire, dirigeant et joueur des Braves de Lanaudière, Steeve Perron, l’équipe de la Ligue de football semi-professionnelle du Québec (LFSPQ) s’est installée au stade municipal de Joliette. Devant des estrades bondées, les joueurs y ont disputé leurs quatre matchs locaux en plus de se rendre jusqu’en finale des séries. C’est en collaboration avec la présidente des Pirates, Anick Martineau, que ce projet a pu se réaliser. Ensemble, ils souhaitaient rendre ses lettres de noblesse au football, mais aussi créer un rendez-vous, le samedi après-midi pour les gens de la région. On peut dire que c’est mission accomplie, puisque plusieurs spectateurs se sont déplacés pour assister à ces parties de haut calibre. Rappelons que la LFSPQ est composée de joueurs de 18 ans et plus qui, pour la plupart, sont des anciens joueurs collégiaux, universitaires ou professionnels. 

©(Photo L'Action-archives)

Les Braves.

Tommy Houle 

Après avoir réalisé son rêve d’intégrer le monde de la boxe professionnelle, les succès se sont enchaînés pour Tommy Houle. Son premier combat, contre le polonais Lukasz Kuc, a été sans faille et il a remporté la victoire par décision unanime des juges. « Avant d'embarquer sur le ring, j'ai revu tout ce que j'ai traversé pour arriver où je suis et je me suis dit que ce n'était pas cet adversaire qui allait m'arrêter dans mon ascension vers la réussite», avait commenté le boxeur de 33 ans. Puis, le 24 mars, il a remporté son deuxième combat, cette fois, contre l'Ontarien Marco Parente. Le Joliettain a ensuite été choisi par le groupe Yvon Michel pour boxer lors des événements du Casino de Montréal, « un rêve d'enfant qui devient réalité». Il y a remporté ses deux combats suivants contre Adam Ayoubi et Rafael Ortiz. Tout cela, en gérant son club de Boxe, Lanaudière Spartan.

©(Photo L'Action-archives)

Tommy Houle (à droite).

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