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05 septembre 2018

Élise Brouillette - ebrouillette@medialo.ca

Que feriez-vous pour améliorer l’état des écoles du Nord de Lanaudière?

Comté de Joliette

Bulletin de vote

©gracieuseté

ÉLECTIONS. À l’occasion des élections, l’équipe de L’Action interpellera chaque semaine les candidats des différents partis sur un enjeu qui touche la région. Cette semaine, les candidats ont répondu spontanément à une question touchant l’éducation.

François St-Louis, Coalition avenir Québec

« L’éducation est une priorité pour moi ainsi que pour la Coalition Avenir Québec. Si on veut avoir une vision d’avenir intéressante pour les prochaines générations, il faut s’assurer qu’elles soient instruites et scolarisées. L’éducation est une richesse inestimable. Le taux de décrochage de la commission scolaire des Samares m’a littéralement fait tomber en bas de ma chaise lorsque j’ai pris connaissance des chiffres. On parle d’un taux qui se situe à près de 27% alors que le taux national est à 14%. On est donc très loin dans la région, il y a encore beaucoup de travail à faire et tous les efforts doivent être mis de l’avant pour tendre vers cette moyenne nationale. Il y a une corrélation directe à faire avec l’employabilité. Si on a des gens qui sont scolarisés, on est en mesure d’offrir une main-d’œuvre de qualité, donc d’attirer des employeurs qui vont offrir des emplois de qualité. Concernant l’état physique des écoles, on le sait, elles ont pour la plupart toutes été bâties à la même époque. Il y a des problèmes de contamination à l’amiante dans plusieurs d’entre elles et certains bâtiments sont vétustes. Il y a potentiellement des frais faramineux à la rénovation ou même à la démolition. C’est difficile à évaluer à ce moment-ci, mais inévitablement il faudra s’attaquer à cette problématique. » (CBG)

Francois St-Louis

©Photo gracieuseté - L'Action

François St-Louis.

Véronique Hivon, Parti québécois

« Avoir des écoles saines, c’est avoir des écoles avec de l’espace. Nous avons réussi, après une longue lutte, à obtenir une nouvelle école primaire à Saint-Charles-Borromée. Nous nous engageons, dans un premier mandat, à ajouter quatre nouvelles classes dans les écoles primaires de Sainte-Mélanie et de Notre-Dame-de-Lourdes. Plus globalement, une enveloppe sera dégagée pour s’attaquer aux infrastructures parce qu’il y a un enjeu dans la région où des écoles sont côtés « D » ou « E » sur une échelle de « A à E ». Nous voulons offrir un accompagnement de la petite enfance à l’université. Une loi bouclier serait mise en place pour éviter toute compression en éducation. Des professionnels dans les écoles, comme des orthopédagogues et des éducatrices spécialisées, seront embauchés pour atteindre le seuil nécessaire afin d’aider des élèves en difficulté. Nous voulons ajouter 200 à 300 places dans les centres de la petite enfance de la région et faire en sorte qu’il y ait une desserte universitaire souple dans les trois constituantes du cégep de Lanaudière. Joliette aurait ainsi une offre bonifiée. Nous voulons aussi implanter un centre collégial de transfert technologique à Joliette en transformation bioalimentaire et en hygiène de l’environnement. Il s’agit d’une manière de lier les milieux de l’éducation et de l’entrepreneuriat. » (GG)

Veronique Hivon

©Photo gracieuseté

Véronique Hivon.

Judith Sicard, Québec solidaire

« À Québec solidaire, nous voulons retirer le financement qui est octroyé par le gouvernement aux écoles privées et réinvestir ces sommes dans les écoles publiques. Nous pourrions dégager environ 513 millions de dollars, c’est le montant qui est présentement accordé aux écoles privées. Les écoles qui veulent demeurer privées pourront le rester, mais les frais devront être assumés à 100 % par les parents, comme c’est le cas en Ontario par exemple. Toutefois, le nombre d’écoles qui décideraient de passer vers le public et de ne plus être privées permettrait de venir répondre à un besoin d’infrastructures. Nous ne voulons pas que le gouvernement continue de financer les écoles privées au détriment du public. Nous avons besoin d’un nouveau financement, les écoles sont désuètes. Les sommes dégagées par cette mesure permettront de mieux soutenir les élèves en difficulté, d’offrir plus de services aux élèves et de diminuer le nombre d’élèves par classe. Nous voulons aussi encourager l’autonomie professionnelle des enseignants. Nous voulons que les enseignants puissent décider de quelle façon ils veulent enseignement et cela leur permettra de pouvoir mieux aider les élèves qui ont des défis particuliers. » (EB)

Judith Sicars

©Photo gracieuseté - L'Action

Judith Sicard.

La candidate libérale dans Joliette, Émilie Imbeault, a refusé de se prêter à l'exercice.

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