Bonsaï sur la colline voit le jour à Saint-Alphonse-Rodriguez

©Photo gracieuseté - L'Action

Les installations sont situées à Saint-Alphonse-Rodriguez.

COMMUNAUTÉ. Bonsaï sur la colline, nouvel organisme à but non lucratif, vient de voir le jour à Saint-Alphonse-Rodriguez. Sa mission : conserver, entretenir et faire évoluer une collection de bonsaïs et de penjings de haut niveau qui lui a été offerte par Robert Smith, de Bonsaï Gros-Bec.

La mise sur pied de cet organisme a débuté il y a un peu moins d’un an et son inauguration vient tout juste d’avoir lieu.

Historique

La pépinière Bonsaï Gros-Bec a vu le jour en 1995 et la Société de bonsaï et de penjing du Québec, qui regroupe plus de 200 membres, en 1997. L’école Michele Andolfo, maître dans l’art du bonsaï, a commencé à offrir des cours il y a 12 ans.

Le propriétaire, Robert Smith, raconte avoir découvert cette passion pour le bonsaï au Jardin botanique de Montréal en 1990. Il fait partie des pionniers de cette forme d’art au Québec. L’entreprise qu’il a créée, avec la Société et les cours spécialisés, est unique dans la province.

« L’idée était de faire vivre une entreprise spécialisée dans l’art asiatique et la passion du bonsaï à Saint-Alphonse-Rodriguez. »

Il souligne qu’après autant d’années dans le milieu, il a personnellement développé une collection impressionnante de 25 bonsaïs d’envergure, dont des importations. Certains lui ont été légués par des clients aujourd’hui décédés ou d’anciens bonsaïstes. Mais une telle collection exige aussi d’importants frais d’entretien.

Le temps est donc venu où le propriétaire devait prendre une décision. Au lieu de la vendre, il a décidé d’emprunter une autre voie et de faire don de cette collection à un organisme sans but lucratif formé de bénévoles qui auraient envie de s’en occuper, d’assurer sa pérennité et de développer des projets autour de ces bonsaïs.

« J’ai accumulé des pièces intéressantes qui sont devenues des pièces de collection. Il était temps pour ces arbres de gagner leur vie, de faire travailler la collection », image-t-il.

Le projet se décline en plusieurs volets qui touchent le locatif, le commémoratif, le corporatif et les visites pédagogiques.

Il sera par exemple possible de commanditer un arbre ou d’en louer un pour différents événements (exposition, mariage, funérailles). L’organisme offre aussi la location d’un pavillon pour des rencontres. Les groupes de tous les genres et de toutes les clientèles (scolaire, organismes) sont invités à venir admirer la collection et à visiter l’endroit où des panneaux d’interprétation et un pavillon sur les philosophies asiatiques ont été installés.

« Nous voulons ouvrir les jeunes aux autres philosophies et cultures », explique M. Smith.

Jacinthe Auger, bénévole et cofondatrice de l’organisme, explique que ce projet offre une occasion aux bonsaïstes qui débutent de pratiquer cet art et de développer assurance et dextérité.

« Tous ces volets, la pépinière pouvait les réaliser, explique Mme Auger, mais ça se diluait avec le reste. Ce qu’on veut, c’est la pérennité de la collection et la voir grossir. »

Robert Smith affirme que cette collection est la première, de nature privée, au Québec, qui est ainsi rendue disponible au public : « Nous voulons vraiment qu’il y ait un aspect éducatif et que les gens apprennent quelque chose »

Actuellement, Bonsaï sur la colline est formé de trois bénévoles à temps plein (Jacinthe Auger, Suzon Morand et Robert Smith), mais toute personne intéressée à s’impliquer d’une manière ou d’autre est la bienvenue.

Informations via le site internet de Bonsaï sur la colline. L’organisme est situé au 40, rue Imbeault, à Saint-Alphonse-Rodriguez.

Il est possible de louer un bonsaï pour des événements culturels.

Il est possible de louer des bonsaïs pour des funérailles.

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