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18 juillet 2018

Les employés de la SAQ sont de retour au travail après une journée de grève

La succursale de la SAQ du centre-ville de Joliette était fermée le 17 juillet 2018 en raison de la grève des employés syndiqués.

©Photo L'Action - Geneviève Geoffroy

CONFLIT DE TRAVAIL. Les 5500 employés syndiqués de la Société des alcools du Québec (SAQ) sont de retour au travail, ce matin, après avoir tenu une journée de grève, hier, causant ainsi la fermeture des succursales de la société d’État à travers le Québec.

 

À Joliette, la succursale du centre-ville était fermée aux clients, alors que celle du boulevard Firestone, où une vingtaine d’employés syndiqués manifestaient, avait été rouverte à la clientèle par la SAQ. Des cadres étaient en fonction à l’intérieur, malgré la grève,  comme c’était le cas dans une soixantaine de succursales à travers le Québec sur un total de 404.

Les employés syndiqués ont choisi de débrayer en utilisant la première des six journées de grève déterminées dans le cadre d’un mandat de grève qu’ils ont octroyé à leur syndicat, en juin, dans une proportion de 91%.  Ce faisant, ils voulaient montrer leur mécontentement puisqu’ils jugent que les négociations avec l’employeur piétinent et que les demandes de la société d’État impacteraient sérieusement leurs conditions de travail.

La conciliation travail-famille et la stabilisation des emplois sont d’ailleurs au cœur du litige entre le syndicat et la SAQ.  Les négociations ont été entamées il y a plusieurs mois et cette question n’a toujours pas été réglée, selon le syndicat, alors que celle des salaires n’a pas encore été abordée.

Lors du conseil général des représentants syndicaux tenu à Joliette en mai dernier, Katia Lelièvre, présidente du Syndicat des employé(e)s de magasin et de bureau de la SAQ, mentionnait que l’employeur demandait plus de flexibilité et de mobilité à ses employés, ce qui, selon elle, imposerait un recul important quant à la possibilité de concilier le travail et la famille, ainsi que d’avoir une stabilité d’emploi.

Elle soulignait aussi que la majorité, soit 70%, des employés avaient un emploi à temps partiel et travaillaient en moyenne peu d’heures par semaine, ce qui, selon elle, en faisait des emplois à statut précaire.

La convention collective des employés de la SAQ est échue depuis un an et demi.

Les employés syndiqués disposent encore de cinq journées de grève qu’ils pourraient utiliser lorsqu’ils le jugeront nécessaire.

Des négociations entre le syndicat des employés et la SAQ ont eu lieu hier et d’autres sont prévues demain.

Des séances de négociations à raison de deux fois par semaine doivent avoir lieu jusqu’en septembre.

Hier, la SAQ mentionnait vouloir en arriver le plus rapidement possible à une entente avec le syndicat.

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