12 juin 2018

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Bruno Landry, le nouveau porte-parole des Maisons d’à côté, lors de sa visite des résidences.

Conférencier à temps plein depuis quelques années, Bruno Landry a accepté de donner de son temps et de son énergie pour soutenir la mission des Maisons d’à côté. M. Landry agira ainsi à titre de porte-parole de l’organisme situé à Joliette, et sa mission sera d’aider à accroître la visibilité de ce dernier. En entrevue avec L’Action, M. Landry explique qu’il a été approché par l’organisme lors d’une de ses conférences il y a quelques mois. « C’est eux qui sont venus me voir et qui m’ont proposé de devenir leur porte-parole. Pour moi, toutes les causes sont bonnes et c’est une façon de redonner à la société, j’ai donc décidé de m’impliquer. » Son rôle sera ainsi de représenter l’organisme lors d’événements publics, de partager sa mission et d’aider à accroître la visibilité.

La mission des Maisons d’à côté

Établies à Joliette depuis plus de 21 ans, les Maisons d’à côté ont pour objectif d’offrir un milieu de vie aux personnes souffrant d’un handicap physique. Elles offrent des petits studios avec plusieurs services, dont la cuisine, des préposés aux bénéficiaires et la présence d’une infirmière et d’un intervenant communautaire. L’organisme offre également un service de maintien à domicile pour les personnes handicapées ne souhaitant pas quitter leur demeure. « Le mot maison est très important, car c’est précisément ce que c’est pour les résidents, une maison. Ce n’est pas une institution, c’est vraiment une maison où chacun peut avoir son autonomie et son espace » résume M. Landry.

Chacune des deux résidences compte actuellement 9 résidents et la moyenne d’âge y est de 50 ans. Le loyer demandé correspond à 25% des revenus de la personne. Le minimum à débourser pour le loyer est de 651,23$ par mois et le maximum qu’un résident peut débourser est de 881,23$ et cela comprend tous les services. Chacun des résidents est hébergé jusqu’à la fin de sa vie par l’organisme.

Les Maisons d’à côté est un organisme autonome et indépendant du réseau de la santé. Une partie de son financement est assuré par les subventions gouvernementales pour organismes communautaires.