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25 mai 2018

Élise Brouillette - ebrouillette@medialo.ca

Les histoires…au cœur de l’entrepreneuriat

©(Photo gracieuseté - Jean Chevrette)

AFFAIRES. C’est Nicolas Duvernois, fondateur de PUR Vodka, qui a ouvert le Congrès des Matinées lanaudoises le 23 mai dernier.

En racontant son propre cheminement, il a illustré que l’important n’est pas le produit qu’on offre, mais l’histoire derrière ce produit.

L’entrepreneur a créé la meilleure vodka au monde à partir de zéro. Il est aussi le fondateur de Romeo’s gin.

Doté d’un baccalauréat en sciences politiques, il a découvert le monde des affaires à l’Université de Montréal. 

Il cite en exemple les restaurants Chez Cora pour démontrer « qu’une idée peut faire un empire ».

Alors qu’il travaillait à l’entretien à l’hôpital Sainte-Justine, ce ne sont pas les idées qui lui manquaient. « Le problème c’était le financement », a-t-il avoué.

Il a abordé son expérience en restauration, en compagnie d’amis, qu’il décrit comme « le plus bel échec de sa vie ». Une expérience qui lui aura toutefois permis de découvrir la popularité de la vodka.

C’est à cette période qu’il se rend compte qu’une vodka québécoise, ça n’existe pas.

« Le geste le plus intelligent qu’on peut faire économiquement, c’est d’acheter québécois », a-t-il déclaré.

Lui survient donc « une apparition divine », celle d’être le premier à créer une vodka québécoise.

« Je n’avais qu’une obsession, faire de la vodka. »

Nicolas Duvernois a raconté son cheminement qui aura duré quatre ans avant de pouvoir donner naissance au produit tant désiré. Il a expliqué comment il a décidé de s’autofinancer, après avoir essuyé des refus d’institutions financières. « Je me suis dit ce n’était pas vrai que c’est quelqu’un d’autre qui allait décider si je réussissais ou non. »

Il a parlé des gens qui l’ont soutenu et qui lui ont fait confiance, dont sa partenaire de vie.

Au départ, Nicolas Duvernois avait soumis sa vodka, PUR, à la SAQ lors d’un appel d’offres afin de dénicher un nouveau produit canadien. Son produit a été refusé.

Il l’a par la suite soumis à la plus importante compétition internationale et c’est en décembre 2009 qu’il apprend que sa vodka a été nommée meilleure au monde, sans même qu’il n’en ait vendu une seule bouteille.

« Ce n’est pas le produit qui compte, c’est l’histoire. Les histoires peuvent changer une vie », a-t-il conclu.

Le congrès, qui affichait complet, se tenait sous le thème « 100 % succès ». En ouverture, Nathalie Breault, du ministère de l’Économie, de la Science et de l’Innovation, et membre du comité organisateur, a souligné que l’événement vise à transmettre des techniques afin de maximiser la gestion des ressources humaines. « C’est la performance de l’équipe qui joue dans les bons résultats d’une entreprise. »

En avant-midi et en après-midi, les congressistes avaient le choix d’une conférence parmi trois proposées. Sur l’heure du midi, Christiane Germain est venue parler de l’histoire du Groupe Germain, une entreprise familiale qui compte 13 établissements hôteliers dans cinq provinces canadiennes.

©(Photo gracieuseté - Jean Chevrette)

Nathalie Breault, Marie-Claude Laporte, Nicolas Framery, Nathalie Perreault, Nicolas Duvernois, Ginette Mailhot, Nadia Bonneau, Sylvain Lépine et Marie-Élène Corbeil.

©(Photo gracieuseté - Jean Chevrette)

Christiane Germain.

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