19 décembre 2018

Mélissa Blouin - mblouin@medialo.ca

Partager sur les réseaux sociaux

©(Photo L'Action- Mélissa Blouin)

Hugues Généreux, Mario Vanier, Roger Marcoux, Éric Généreux et Patrice Laporte.

« C’est le plus beau terrain qu’il y a dans la région, c’est vraiment exceptionnel comme endroit et nous y mettrons des bâtiments qui seront en harmonie avec la beauté du site», a commenté Patrice Laporte, président de Gilles Malo Inc. Sans vouloir trop en dire, puisque le projet est encore à l’étude, les propriétaires ont mentionné que ce sera un développement résidentiel comme il n’y en a pas beaucoup dans la région.  

« Souvent, les gens vont à l’extérieur et voient des choses qu’on ne retrouve pas ici. C’est ce que nous allons essayer de bâtir, une offre qu’il n’y a pas dans le Grand Joliette», a ajouté M. Vanier. La transaction s’est faite en novembre, mais cela faisait près de quatre ans que les propriétaires avaient ce grand territoire bordé par la rivière dans leur mire. 

Maintenant que l’acquisition est faite, les propriétaires peuvent se concentrer sur la deuxième étape, une bonne planification. « C’est un projet qui nous tient à cœur et nous allons y investir beaucoup de sous. Nous sommes des gens orgueilleux et nous voulons que ce soit impeccable, alors nous allons prendre le temps de bien le faire. »  

Présentement, ils cherchent des professionnels qui seront convenables pour réaliser ce projet et visent le début des travaux pour 2020. Ils veulent développer en harmonie avec l’endroit, mais aussi avec la Ville. Bien sûr, les problèmes environnementaux qu’il y a déjà eus sur le site seront choses du passé.  

« C’est une transaction majeure pour Notre-Dame-des-Prairies. C’est un grand territoire densifié et une zone enclavée au périmètre déjà défini. De plus, c’est au centre d’une zone résidentielle. Avec les lois de zonage agricole, les territoires disponibles sont plus rares, alors c’est un gros morceau», a complété M. Vanier. 

De son côté, Roger Marcoux, ancien propriétaire du site, mentionne que cela faisait plusieurs années qu’il pensait vendre. « Quand tu vieillis, tu n’as plus besoin de si grand. J’étais rendu là, je prends ma retraite et eux ils vont en faire quelque chose de vraiment beau, ce sont des gens de réputation!»  

Plusieurs acheteurs avaient de l’intérêt pour le site, mais la plupart ne respectaient pas les conditions de vente de M. Marcoux. « Je ne voulais pas partir d’un coup, je voulais que ça se fasse graduellement», a mentionné celui qui vit sur le site depuis qu’il est né et qui a vu le territoire évoluer au fil des ans.  

Il termine en mentionnant que sa maison et les chalets devraient rester ouverts entre 3 et 5 ans et que les propriétaires vont lui donner un avis un an avant qu’il doive quitter.