14 décembre 2018

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©(Photo L'Action - Steven Lafortune)

Les employés du département des Loisirs seront relocalisés au retour des Fêtes dans le Pavillon de la rivière, acheté par la Ville de Joliette.

Inauguré à l’automne 2003, il était la propriété de la Corporation d’aménagement de la rivière L’Assomption (CARA), à qui il versait des allocations durant des activités, par exemple lors des festivités de la Saint-Jean-Baptiste. Le contrat d’achat entre les deux institutions a été signé il y a deux semaines. 

Les raisons qui ont poussé la Ville à se porter acquéreuse du bâtiment sont nombreuses, assure le maire Alain Beaudry. « Été comme hiver, il se passe une foule d’activités au parc Louis-Querbes. Il est notre point central, proche de nos installations, comme la piscine municipale. La situation s’y prêtait. » 

La Ville a également soumis une offre à la CARA dans l’optique de transférer l’entièreté du département afin de libérer de l’espace à l’Hôtel de Ville, au lieu d’agrandir de l’intérieur. « Cela facilitera l’accessibilité aux citoyens qui devaient se rendre au 2e étage », a ajouté le magistrat, mentionnant du même souffle que les membres de la CARA demeureront dans ses locaux pour encore deux ans. 

L’arrivée du département des Loisirs au Pavillon de la rivière permettra de prolonger les heures de service lors d’événements tels que le Festi-Glace. D’ailleurs, le maire a annoncé en primeur qu’un anneau de glace sera aménagé, en plus d’un sentier de ski de fond. Celui-ci sera entretenu par le Cégep de Joliette.  

Pour le moment, M. Beaudry a indiqué qu’aucune ouverture officielle n’est prévue, mais qu’une porte ouverte serait envisageable. Il ne prévoit pas non plus de changer l’appellation du Pavillon de la rivière, comme c’est le cas avec d’autres bâtisses, par exemple le garage municipal (Édifice Maurice-Lévesque). Les employés du département des Loisirs devraient entrer dans leur nouvel aménagement au retour du congé des Fêtes.

Un achat de 1,2M$ 

C’est vers la fin du mois d’août que la Ville, par voie de communiqué, a annoncé qu’elle cessait son entente emphytéotique la liant avec la Corporation d’aménagement de la rivière L’Assomption (CARA). Une fois complétée, la démarche permettait d’officialiser l’achat du Pavillon au coût de 1 150 000 $ plus les taxes applicables, ce qui revient à 1 207 500 $.  

Ce montant sera financé par le fonds de roulement de la Ville et remboursé en dix versements égaux de 120 750 $, puisés à même le fonds général durant les dix prochaines années.