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26 novembre 2018

Des mesures disciplinaires ont été prises par le CISSS Lanaudière

Décès de Jimmy-Lee Durocher

©(Photo L'Action – archives)

ACTUALITÉ. Selon le rapport du coroner Louis Normandin, le décès de Jimmy-Lee Durocher est dû à un manque de surveillance et il aurait pu être évité. Le CISSS a d’ailleurs déjà pris de mesures disciplinaires envers des membres du personnel en mars dernier. 

En janvier dernier, Jimmy-Lee Durocher, âgé de 17 ans et originaire de Saint-Zénon, est admis à l’hôpital de Joliette suite à des douleurs au ventre. Une appendicite lui a été diagnostiquée et il a subi une opération. C’est suite à l’opération, alors qu’il ressentait toujours des douleurs, qu’une infirmière lui aurait administré de la morphine pour l’aider à s’endormir. Après un arrêt cardiaque, Jimmy-Lee fut transféré à l’hôpital Sacré-Cœur à Montréal où son décès fut constaté. 

Selon ce que rapporte le Journal de Montréal, le rapport du coroner stipule que l’infirmière responsable n’a pas suivi le protocole de surveillance après l’administration de la dose de morphine au jeune homme de 17 ans. Toujours selon le rapport, bien que dans la nuit, suite à l’administration de la morphine, la mère de M. Durocher ait alerté le personnel infirmier, les infirmières n’ont pu s’occuper immédiatement de ce dernier dû à un changement de quart. 

Depuis son décès, la famille de Jimmy-Lee a toujours plaidé qu’il y a eu erreur médicale. En juillet dernier, la famille a déposé, via leur avocat, Me Jean-Pierre Ménard, une mise en demeure au CISSS de Lanaudière. Selon le cabinet de Me Ménard, si les choses ne bougent pas avec le CISSS, des poursuites au civil pourraient être envisagées.

Joint par l’Action, le CISSS Lanaudière confirme avoir mené une enquête interne suite à cet incident. « Des manquements ont été identifiés. Des rappels ont alors été adressés à l'ensemble des infirmières sur le respect des protocoles. Le CISSS a aussi collaboré à l'enquête du coroner » a souligné Pascale Lamy, adjointe au PDG-relations publiques au CISSS Lanaudière. En mars dernier, des mesures disciplinaires ont de plus été imposées à trois membres du personnel, dont un qui fut congédié. Le CISSS a toutefois refusé d’émettre des commentaires concernant le rapport.

Commentaires

28 novembre 2018

Linda lamiureux

Je ne suis pas étonné, pour avoir travailler pour une agence sur plusieurs départements, la surveillance, les demandes des usagers a qui l'on répond après un bon moment, les notes au dossiers bâclés. Des informations non notés car ça prend trop de temps.....j'en ai vu malheureusement trop souvent. Oui le personnel est débordé je le reconnait mais les erreurs médicales, ce sont les infirmières qui sont blâmés.

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