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02 novembre 2018

Mélissa Blouin - mblouin@medialo.ca

Litige autour d’une future station-service à Saint-Ambroise-de-Kildare

Des entrepreneurs poursuivent la Municipalité

©(Photo Mélissa Blouin)

Mathieu Roy et Mathieu Rocheleau.

JUSTICE. Deux promoteurs de la région, Mathieu Roy et Mathieu Rocheleau, exigent l’annulation d’un règlement qui interdit l’installation de nouvelles stations-service sur le territoire de Saint-Ambroise-de-Kildare. Selon eux, ce règlement, adopté cet été, vient spécifiquement contrer le projet sur lequel ils travaillent depuis un an, soit l’implantation d’une station-service avec dépanneur et chaîne de restauration rapide sur la route 343.

L’idée de ce projet est venue aux promoteurs en septembre 2017 quand ils ont vu un terrain, situé en plein cœur du village et en face de l’ancienne Ambroisienne, à vendre. « On connaît bien le secteur, il n’y a rien entre Joliette et Saint-Côme côté restauration. Il n’y a pas d’épiceries à Saint-Ambroise ni à Sainte-Marcelline, donc ça prenait un dépanneur avec une belle offre alimentaire», a expliqué M. Rocheleau.   

Ils ont écrit au service d’urbanisme de la Municipalité afin de savoir si une station-service était autorisée à cet emplacement, ce qui a été confirmé par l’inspecteur municipal. Ils ont donc fait une étude de marché, qui a été très concluante, et ont entamé des pourparlers avec des représentants de Mc Donald, un architecte pour l’élaboration et une pétrolière. Ils ont acquis l’immeuble le 6 décembre.

En juin, les entrepreneurs ont eu la mauvaise surprise de constater qu’un premier projet de règlement, ayant pour conséquence d’ajouter un contingentement aux stations-service dans certaines zones, dont celle dans laquelle est situé leur projet, avait été adopté lors d’une séance du conseil de Ville. 

« Nous trouvions étrange qu’il y ait soudainement un projet de règlement sur la table, alors que ce dernier n’a pas été modifié depuis 1991. Notre projet amène une trentaine d’emplois, des revenus de taxes, un développement économique et du jour au lendemain, on nous empêche de le faire, nous ne comprenions pas et sommes allés à la séance suivante afin d’avoir des réponses à nos questions», a ajouté M. Roy.

La Municipalité aurait expliqué que le projet a pour but de limiter à quatre le nombre de stations-service sur son territoire, jugeant que ce nombre est suffisant et par peur que le nombre de terrains qui pourraient potentiellement être contaminés augmente. « La Municipalité a admis n’être en possession d’aucune étude environnementale appuyant ses craintes ou démontrant qu’il y a eu une multiplication du nombre de stations-service au cours des dernières années sur son territoire», ont dénoncé les promoteurs.

Ils ont voulu déposer une demande d’approbation référendaire, mais évoquent que la Ville ne les a pas informés des délais. « Je m’en suis rendu compte le 21 juillet et c’était la dernière journée pour la remettre», explique M. Rocheleau. La demande devait être déposée au plus tard huit jours après la publication de l’avis public (13 juillet) donc le 21, mais comme c’était un samedi, c’était reporté au prochain jour ouvrable qui était le 6 août en raison des vacances de la construction. « Nous l’avons remis le 6 août, mais ils ont dit qu’elle était refusée, car il était trop tard. Puis, le 21 septembre la municipalité a publié un avis public concernant l’entrée en vigueur du règlement. »

Conflit d’intérêts

Les promoteurs évoquent qu’il y a un conflit d’intérêts dans ce dossier puisque le maire, François Desrochers, est propriétaire d’un dépanneur à Saint-Ambroise, tout près du terrain où devait se réaliser le projet. « Le maire aurait dû déclarer ses intérêts et s’abstenir de voter, car la réalisation du projet réduirait considérablement l’achalandage de son commerce. »

Les deux entrepreneurs considèrent cette modification du règlement comme un abus de pouvoir. « Les membres du conseil ne peuvent pas servir leurs intérêts personnels avant de penser à l’intérêt économique de toute la municipalité et à la création d’emplois. On trouve ça vraiment plate de se faire approuver et que ça change du jour au lendemain pour aucune raison valable.»

Advenant le cas où le tribunal ne viendrait pas à la conclusion que le règlement doit être déclaré nul, les promoteurs réclameront la somme de 1 000 000$ à la municipalité pour les coûts encourus, la perte de revenu locatif et pour les inconvénients. « Tout ce qu’on espère, c’est qu’ils vont annuler le règlement pour qu’on fasse notre projet. »

À noter que la Municipalité n’a voulu émettre aucun commentaire pour le moment.

Commentaires

2 novembre 2018

MarieChantal Carriere

Esprit de clocher dans ce coin-la ! c'est triste de constater que la municipalité na pas d'ambition et de reve pour agrandir, s'épanouir , donner de l'emploie a vos jeunes et faire rouler l'économie du touristes Évoluer un ti-brin !!

2 novembre 2018

Jean courtois

Une vrai belle station service avec épicerie et restaurants dans le village serait le bienvenu d après moi mais pas un Mc do s v p

2 novembre 2018

Jasmin Lafortune

Dire qu'il n'y a rien côté restauration sur la 343 entre Joliette et St-Côme, c'est faux. On a de supers bons restaurants. Ils ne portent pas une grande bannière, mais je les trouve bien meilleur qu'un McDo ou qu'un Tim. Une épicerie, c'est vrai qu'on en a pas, mais des dépanneurs et des restos on en a en masse. Rajouter des emplois dans un dépanneur pour faire mourir celui d'à côté... c'est pas ce que j'appelle du beau développement économique.

2 novembre 2018

Evelyne Riberdy

Cinq dépanneurs, deux restaurants, quatre stations service pour 4000 habitants, il me semble que c'est suffisant.Déshabiller Pitou pour Habiller Minou, ce n'est vraiment pas une bonne idée. Un MacDo près d'une école élémentaire, encore moins alors qu'on mise sur la bonne alimentation.Toutes ces bannières ne font qu'ajouter à la pollution visuelle. Toutes les municipalités devraient se doter de politiques ou de règlements d'urbanisme pour minimiser ces grosses stations service qui défont le paysage.

2 novembre 2018

Caroline Charest

Je connais un des promoteurs et je comprends la déception qu'il peut vivre, compte tenu du contexte ainsi que de la manière dont tout c'est déroulée pour eux. C'est vraiment un manque de transparence de la part maire, mais je ne suis aucunement surprise de ce revirement de situations... Les stations services , dans notre municipalité sont déjà bien présentes, les dépanneurs et la proximité de certains commerces font en sorte que, personnellement, je ne vois pas l'intérêt ni l'urgence d'amener le tout dans notre municipalité. Personnellement, j'aimerais qu'au lieu d'une station d'essence jumelée à un mcdo ou un Tim, faire l'ajout de bornes de recharge rapide BRCC pour les véhicules électriques. Les recharges rapides pour véhicules sont peu nombreuses dans la région( St-Esprit, une à Joliette, une sur la 131 à NDP et une sur la 40 à Lavaltrie...) Je possède un véhicule électrique et je connais plusieurs personnes qui en posède et avec la popularité grandissante de ce type de voiture je crois que ce type d'investissement serai pertinent!

3 novembre 2018

Mathieu Ayotte

Une épicerie oui de la mal-bouffe non

3 novembre 2018

Roland Laporte

Selon moi il y a de la place pour l innovation c est surprenant de lire ça !

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