Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Culture

Retour

13 novembre 2018

Élise Brouillette - ebrouillette@medialo.ca

Véronique Louppe en résidence de création à Notre-Dame-des-Prairies

Véronique Louppe

©Photo Élise Brouillette - L'Action

Véronique Louppe en pleine création de son œuvre.

CULTURE. Au sein de ses salles d’exposition, la Ville de Notre-Dame-des-Prairies accueille toujours un artiste en exposition et un autre en résidence de création. Véronique Louppe, dentellière, occupe actuellement ce dernier espace pour quelques mois. Elle y travaille à la réalisation de l’œuvre la plus imposante de sa carrière.

En entrevue avec L’Action, elle raconte que lorsque Notre-Dame-des-Prairies a ouvert des espaces pour des résidences en arts de la scène, elle a tout de suite sollicité des initiatives similaires en arts visuels et en métiers d’art.

« Avec le Centre des arts et des loisirs Alain-Larue, cet espace vient de prendre forme. »

La résidence de création qui est simultanée à une exposition permet au public de découvrir deux artistes en une seule visite. « Ils voient deux choses différentes et des choses pour lesquelles ils ne se déplaceraient pas nécessairement. »

La résidence de création se développe en plusieurs volets, soit le travail en atelier, la médiation culturelle et l’exposition. « C’est toute une autre philosophie du travail qui est offerte. Ça permet de faire découvrir l’ensemble de mon domaine. »

Au cours de sa résidence à Notre-Dame-des-Prairies, Véronique Louppe crée une œuvre d’expression en lien avec un bâtiment bien connu de la ville, l’église.

« L’église, qui est devenu le carrefour culturel, est demeuré un endroit de rassemblement avec un aspect spirituel. L’église, je la trouve belle et elle m’inspire. » »

L’église l’a aussi inspirée puisque c’est là que les arts, la musique et le chant se trouvaient avant d’entrer dans les musées.

L’œuvre de la dentellière reprend l’anneau rouge, symbole du rassemblement. « Le reste de l’expression de mon œuvre sera dans les clochers. »

Les clochers seront au nombre de cinq. Le propos sera dans leur couleur, leur forme et dans tous les choix artistiques qui seront faits par la dentellière.

Un d’entre eux sera notamment noir, à l’image du deuil. « Il illustrera le deuil physique, mais aussi tous les deuils qu’on peut faire dans une vie. »

Un autre des clochers sera rouge et représentera la Passion, soit toutes les étapes et les embûches qu’on peut rencontrer.

La résidence se terminera par l’exposition « La dentelle change de visage » qui se tiendra du 14 janvier au 23 février au Centre des arts et des loisirs Alain-Larue. Véronique Louppe y présentera des œuvres récentes et certaines de grand format.

D’ici là, elle poursuit ses activités de médiation. Des rencontres sont prévues les 21 novembre et 11 décembre de 19 h à 21 h. Le public peut aussi venir échanger avec elle et en apprendre plus sur la dentelle du mercredi au samedi, de 13 h à 17 h.

Finalement, elle sera au Salon des artisans de L’Assomption les 17 et 18 novembre.

Véronique Louppe se distingue à Bruges

Au cours de l’été, la dentellière Véronique Louppe a exposé à Bruges, au Congrès mondial de la dentelle. Sa création « Dans les nuages », réalisée expressément pour le concours, lui a valu le Prix en dentelle contemporaine. « C’était toute une surprise. Ce prix représente pour moi une « certification » que je travaille bien pour le milieu de la dentelle européen et de la singularité de mon art. »

Véronique Louppe avec l’œuvre « Dans les nuages » qui lui a valu le Prix en dentelle contemporaine à Bruges.

Commentaires

18 novembre 2018

Jacques Larocque

Chère Madame Louppe, je suis impressionné par la taille gigantesque de l'oeuvre que vous êtes à réaliser.

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web Joliette - Caméléon Média