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Retour31 octobre 2018
Le syndicat de l’APTS réclame la reprise des négociations
CISSS Lanaudière
©(Photo - Gracieuseté)
Des citrouilles ont été déposées devant les bureaux du PDG du CISSS Lanaudière à Joliette.
ACTUALITÉ. Les syndiqués de l'Alliance du personnel professionnel et technique du réseau de la santé et des services sociaux ont profité de l’Halloween pour rappeler à la direction du CISSS leur désir de voir reprendre les négociations de leur convention collective. Les syndiqués ont souligné l’événement en déposant des citrouilles devant les bureaux du PDG du CISSS Lanaudière.
C’est vers 9H30 ce matin, au siège social du CISSS Lanaudière à Joliette, que les syndiqués de l’APTS ont procédé à ce geste d’éclat. Selon Richard Belhumeur, représentant politique du syndicat, ce geste symbolique a été effectué partout au Québec aujourd’hui par les différentes sections locales de l’APTS pour manifester leur insatisfaction devant le retrait des CISSS de la table de négociation.
Les négociations entre l’APTS et le CISSS Lanaudière ont lieu depuis mai 2017. La période de négociation de 18 mois est venue à échéance en septembre dernier. Malgré l’accord entre les deux parties de poursuivre les négociations au-delà de la fin de l’échéance, le CISSS Lanaudière a finalement décidé de quitter la table le 2 octobre. Selon M. Belhumeur, il s’agit d’une concertation nationale et d’un mot d’ordre entre les différents CISSS.
Les deux parties entrent maintenant dans une phase de médiation, qui, selon l’avis du syndicat, devrait débuter le 8 novembre. «On a rencontré la médiatrice le 30 octobre. Nous on est prêt à poursuivre les négociations entre les différentes séances de médiation. La médiatrice est ouverte à l’idée, mais l’employeur ne semble pas très chaud à l’idée de reprendre les négociations » souligne M. Belhumeur. La période de médiation peut s’étendre sur 60 jours. Après, faute d’entente, le conflit pourrait se rendre en arbitrage. Selon M. Belhumeur, aucune des deux parties n’a intérêt à se rendre jusque-là.
M. Belhumeur reste optimiste quant à la reprise des négociations soulignant que la nouvelle ministre de la Santé, Danielle McCann, a demandé un changement de ton aux différentes tables afin que les négociations se déroulent rondement.
Parmi ses revendications dans le cadre de la présente négociation, le syndicat demande entre autres de mettre fin à la mobilité des employés et de leur attitrer un secteur géographique de travail précis dans la région.
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