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Retour31 octobre 2018
La section locale de Joliette emboîte le pas
Grève rotative de Postes Canada
©(Photo L'Action - Steven Lafortune)
Les employés de la section locale de Postes Canada ont déclenché une grève éclair de 24 heures dans la nuit du 31 octobre.
GRÈVE. Dans la foulée des grèves rotatives de Postes Canada, les 149 syndiqués de la section de Joliette ont emboîté le pas à Montréal et ont décrété une grève éclair de 24 heures.
Elle s’est déclenchée à 1 h le 31 octobre et se terminera à la même heure le 1er novembre. Tous les codes postaux débutant par J0K sont touchés.
Une trentaine de grévistes étaient postés devant leur bureau de la rue Papineau, pancartes à la main. Étant donné la faible quantité d’employés répartis en région, Saint-Gabriel-de-Brandon, Saint-Félix-de-Valois, L’Assomption et Sainte-Julienne ont été désignés comme point de rassemblement.
« On ne désire pas tenir en otage notre clientèle, mais on veut se faire entendre, a déclaré le délégué syndical de la section locale de Joliette, David St-Onge. On souhaite que la situation se règle. Cependant, on veut une convention négociée, et non imposée. »
De leurs revendications, plusieurs sont au cœur de leurs discussions. N’ayant reçu aucune augmentation afin de suivre le coût de l’inflation depuis 2011, les syndiqués de Postes Canada demandent une hausse de salaire de 3,5% pour 4 ans, ce qui est loin du 1,5% proposé par l’employeur.
La charge de travail est également en cause. « L’itinéraire des facteurs a évolué. Le nombre de contacts a doublé. De 15, on est passé à une moyenne de 25 à 35. Notre tâche est plus physique. Il en est de même pour les commis à l’intérieur », a-t-il mentionné, ajoutant que tout l’aspect santé et sécurité au travail entre en ligne de compte, puisque le risque de blessure est par conséquent accentué.
La convention collective des employés de Postes Canada est échue depuis décembre 2017. Après 10 mois de négociations, aucune entente n’a été signée. La grève rotative continuera de faire des siennes dans les 231 sections locales du pays, jusqu’à ce que l’employeur décrète un lockout ou qu’il y est un mandat de grève générale.
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