19 octobre 2018

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J'en avais fait imprimer 1050 copies qui sont toutes vendues, environ 950 dans ma région et les autres copies sont réparties dans toutes les provinces canadiennes et même une copie dans les territoires du nord-ouest à l'école secondaire francophone des trois soleils d'Igaluit au Nunavut, à une école secondaire francophone à Quaqtaq au Nunavick, en France et à la bibliothèque municipale à Saint-Martinville en Louisiane.

Et 60 copies aux employés de la mine Raglan, située à l'extrême nord du Québec près du 62e parallèle et du village de Saluit au Nunavick. J'ai été invité à cette mine de nickel qui emploie 1000 travailleurs, environ 700 Québécois et 300 Inuits par Line Roy, infirmière et membre du comité des loisirs qui voulait que j'aille leur raconter ma vie et mon livre.

Elle organise chaque année Un Raglan big baz-art pour les employés, l'équivalent d'un salon du cadeau avant Noël dans nos paroisses. J'étais un de ses invités les 28, 29 et 30 novembre et 6, 7 et 8 décembre 2016. Non seulement, j'ai vendu 60 livres mais j'ai eu droit à une visite guidée en camionnette de l'extérieur de la mine par un contre-maître le lendemain de mon arrivée, tout est démesuré, la génétratrice monstrueuse dévore 200 000 litres de pétrole par jour, une très grosse éolienne vient d'être installée et leur ferait économiser 40 000 litres de pétrole par jour. Un autre jour, j'ai visité l'intérieur des bâtisses et j'ai descendu dans les galeries souterraines avec une ingénieure minier et les autres invités. Voir les miniers à l'oeuvre, c'était impressionnant et bien intéressant. Cette visite à la mine Raglan est pour moi un cadeau du ciel, grâce à mon livre.

Merci à Line Roy pour cette invitation que j'ai bien appréciée et à tous les autres qui m'ont encouragé.

Robert Leblanc, auteur acadien en herbe 84 ans