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11 octobre 2018

Le parent est roi

LETTRE OUVERTE. En 2018, au Québec, environ 65% des étudiants qui se retrouvent dans des classes normales ont des difficultés plus grandes. Évidemment, il y a des écoles spécialisées pour aider ces enfants qui vivent des difficultés d’apprentissage à cause d’un handicap ou d’un déficit quelconque, cependant ce ne sont pas tous les parents qui sont en accord avec ces écoles.

Nombreux sont les parents qui envoient leurs enfants souffrant de difficultés d’apprentissage dans les écoles non-spécialisées et en manque de personnel spécialisé. Leur argument: ils ne veulent pas que leurs enfants se sentent différents des autres.  En bref, certains parents préfèrent que leurs enfants soient en échec dans des écoles qui n’ont pas les moyens de donner toute l’aide nécessaire à leurs enfants, plutôt que de choisir un établissement dédié à la clientèle que représentent ceux-ci.

Il faut comprendre qu’envoyer un enfant avec une difficulté mineure dans une institution réservée pour l’autisme n’est peut-être la meilleure des options. Mais lorsqu’un enfant, qui souffre d’une maladie dégénérative qui l’empêche de tenir un crayon, est envoyé dans une école qui n’a pas les ressources nécessaires pour l’aider, ça n’aide personne. On ne s’intéresse pas des cas qui travaillent mieux en classes régulières, mais de ceux qui ralentissent les classes dans leur progression du au manque de personel spécialisé.

Les enseignants des classes non-spécialisées se retrouvent donc avec des classes de vingt-et-un élèves et plus, certains avec des déficits quelconques ou un handicap, et les force à ajuster leur temps en conscequence de ceux en grande difficulté. Les parents et les supérieurs que ce soit directeurs ou autres, n’ont de cesse de poser la même question : «Est-ce que tu es certain que tu as tout fait? [...] Est-ce tu as essayé de changer ta méthode d’enseignement?» Comme si les enseignants avaient à revoir leur manière d’enseigner dans son entièreté pour des cas d’élèves particuliers. 

Léa Hétu

Étudiantes en Littérature au Cégep régional de Lanaudière à Joliette

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