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11 octobre 2018

L’intelligence dans une capsule

LETTRE OUVERTE. Les bibliothèques ouvertes 24/7, les cafés étudiants remplis à craquer, les nuits d’au plus 5 heures… la mi-session est bel et bien arrivée sur les campus universitaires. L’heure a sonné; il est temps de mémoriser parfaitement six semaines de cours, dans l’espoir fou d’obtenir les notes nous permettant de poursuivre nos rêves académiques. Rien que ça.

C’est avec déception que je reconnais que la bonne foi et la persévérance académique ne suffissent pas toujours. Que ce soit à la suite d’échecs académiques ou simplement pour favoriser leur performance, certains étudiants en pleine santé se tourneront vers la prise de médicaments psychostimulants (Ritalin, Vyvance, etc.) pour enfin réussir. Pour justifier leur consommation, plusieurs citeront les examens portant sur plus de 150 pages de matière, d’autres nommeront le besoin d’obtenir une note au-dessus de la moyenne pour leur, si précieuse, cote Z.

Il m’est clair que la demande intransigeante de performance de la part du système d’éducation est au cœur de ce problème. Comment se fait-il que le concept d’apprentissage soit désormais associé au concept de réussite à tout prix?

Je crois qu’il est temps que le corps professoral adresse la situation et tente de corriger petit à petit leurs méthodes d’évaluation ainsi que leurs approches pédagogiques.

Après tout, comme le disait si bien le romancier Yachar Kemal, «l'enseignement devrait aboutir au développement de la personnalité, donc à une créativité et c'est le contraire qui se passe ».

Ève Trottier

Étudiante en neurosciences cognitives à l’Université de Montréal

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