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16 mars 2018

Gabriel Ste-Marie affirme avoir les « coudés franches plus que jamais »

Depuis qu'il a claqué la porte du Bloc québécois en raison d'une « impasse » avec sa cheffe

©Photo L'Action - Mélanie Emond

POLITIQUE. Le député fédéral de Joliette, Gabriel Ste-Marie estime avoir les « coudés franches plus que jamais » pour représenter les intérêts du Québec et de sa circonscription depuis qu'il a démissionné du Bloc québécois et est devenu indépendant.

« J'ai décidé de prendre une décision difficile pour mieux vous défendre », a affirmé Gabriel Ste-Marie, le 12 mars, devant des dizaines de gens d'affaires réunis à Joliette à l'occasion d'un dîner organisé par la Chambre de commerce du Grand Joliette.

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Démission

Le 25 février, Gabriel Ste-Marie a quitté ses fonctions de leader parlementaire du Bloc québécois et, trois jours plus tard, lui et six autres députés du parti, sur un total de dix,  ont choisi de démissionner pour devenir indépendants.  Les sept parlementaires se sont rassemblés en un groupe, le Groupe parlementaire québécois.

Selon le député de Joliette, cette décision a été prise « pour aller de l'avant » et pouvoir mieux défendre les intérêts des citoyens de sa circonscription et ceux du Québec puisque cela était devenu « plus difficile » depuis l'élection, il y a un an, de la cheffe du Bloc québécois, Martine Ouellette.

Une « impasse »

Pour lui, le leadership de Martine Ouellette était devenu « une impasse ». Les confrontations étaient régulières et nuisaient à son mandat de représenter le Québec.

« Notre travail, au parlement, c'est de vous défendre dossier après dossier. Pour nous, avec [Martine Ouellette], ça ne fonctionnait pas. On avait trop de débats, d'enjeux à ce sujet, a-t-il dit. On a essayé fort, mais il y avait trop de confrontations quotidiennes ou hebdomadaires […] C'était rendu impossible. »

« Peut-être que le problème, c'est que la cheffe du Bloc québécois siège à Québec et nous à Ottawa. Nous sommes confrontés à deux réalités différentes », a-t-il dit.

Gabriel Ste-Marie a affirmé à ce sujet qu'il sentait un désintérêt des dossiers d'Ottawa par la chef du Bloc québécois.

Toujours motivé

Malgré cette crise, le député de Joliette affirme qu'il demeure motivé et qu'il veut continuer à faire son travail de député pour le Québec et pour Joliette.

 « C'est la continuité de ce que je proposais quand je me suis présenté, a-t-il ajouté. Dans la dernière année, c'était plus difficile, donc là, c'est pour bien le faire […] Je veux que les gens aient ce qu'il faut pour réussir et bien vivre. Quand je me suis présenté en 2015, c'était pour cela et ça n'a pas changé. Je veux travailler pour vous. Ma seule loyauté est envers vous et le Québec.»

Il compte d'ailleurs se représenter en 2019.

« Le Québec a besoin de gens qui parlent pour lui à Ottawa », a dit l'indépendantiste.

Il a cependant ajouté qu'il n'avait pas l'intention de devenir porte-parole ou même leader du Groupe parlementaire québécois.

« Ce n'est pas dans mon intérêt », a-t-il dit, ajoutant qu'il était encore trop tôt pour affirmer pour se prononcer sur la suite des choses au Groupe parlementaire québécois.

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