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17 mars 2017

Le Bloc québécois dévoile ses attentes budgétaires

©(Photo TC Media - archives)

POLITIQUE. Le député de Joliette, Gabriel Ste-Marie, présente les attentes budgétaires du Bloc québécois, chiffrées et réalistes, qui découlent des multiples consultations menées au Québec dans le dernier mois.

« Près d’un an et demi après son élection, on réalise un peu plus chaque jour que les politiques fédérales de Justin Trudeau ne répondent absolument pas aux besoins des Québécois. À chaque fois qu’Ottawa avance quelque chose, ça nous fait reculer. Harper travaillait pour Calgary; Trudeau travaille pour Toronto.

Pour le Québec, Trudeau ou Harper c’est du pareil au même », affirme Gabriel Ste-Marie.

« Dix ans après avoir reconnu le Québec comme nation, il est temps que le gouvernement fédéral concrétise cette reconnaissance en s’adaptant  à notre réalité particulière et non l’inverse. Ce n’est pas aux familles et aux travailleurs de nos régions à s’adapter au mur-à-mur centralisateur canadien. Et le budget du 22 mars prochain devra tenir compte de notre réalité  », poursuit-il.

« En plus de rétablir la hausse des transferts en santé et en éducation à 6 % jusqu’à ce qu’Ottawa assume le quart de la facture, nous demandons un meilleur accès à l’assurance emploi, notamment en abaissant à 360 heures le nombre d’heures travaillées pour y avoir droit, ainsi qu’une prolongation des prestations pour mettre fin au "trou noir". Il est temps que le régime cesse d’être une taxe à l’emploi et redevienne une aide réelle aux travailleurs », mentionne le député de Joliette.

« Les ratés de l’assurance emploi tuent la vitalité des régions, où le travail est souvent saisonnier.  Il n’y a rien de plus sacré pour un peuple que l’occupation de son territoire. Or, le Québec ratatine et les régions ressources se vident de leurs jeunes. Pour freiner l’exode, Ottawa doit notamment compenser le manque de main-d’œuvre qualifiée par un crédit d’impôt pour les jeunes diplômés en région. La vitalité de nos régions passe aussi par un accès efficace à internet pour tous. Le programme existant, en plus d’être compliqué et inefficace, est largement sous-financé. Nous demandons donc au gouvernement fédéral de doubler les sommes annoncées en 2016 et de les verser directement dans le programme québécois, beaucoup mieux adapté à la réalité des municipalités et des communautés rurales. »

« Aussi, la décrépitude des infrastructures fédérales ne favorise en rien la rétention des jeunes familles, souligne le député. Nous demandons à Ottawa de transférer en bloc, et ce, sans attendre, à Québec les sommes destinées à ses infrastructures afin que nos villes et nos communautés puissent en bénéficier rapidement. »

 

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